Par Nouvelleactu
Les 72 heures de mobilisation et de communication du réseau national des pères éducateurs du Sénégal (RENPES) ont vécu. Elles ont été tenues à l’espace Yakaar de Guédiawaye à Wakhinane Nimzatt, le thème : « Santé et Participation Citoyenne des jeunes ».
Selon les organisateurs, la participation des jeunes est importante pour le Sénégal. « Le Sénégal a besoin d’une citoyenneté active. C’est un canal à travers lequel nous allons passer pour pouvoir accompagner et renforcer la participation et l’engagement citoyen des jeunes » a expliqué Christian Ndour représentant du consortium jeunesse Sénégal (CJS). Plusieurs activités ont été déroulées. Les 72 heures ont coïncidé avec la journée internationale de la jeunesse, célébrée lundi dernier.

« Ces activités engagent un certain nombre de débats citoyens. Ce sont des cadres où les jeunes ont discuté des questions qui les préoccupent, pour pouvoir les porter auprès des autorités » a dit M Ndour. Selon lui, les difficultés qui frappent les jeunes ont pour noms : manque de formation, manque d’emploi etc. « Nous allons outiller tous les jeunes qui sont venus, pour qu’à leur retour, qu’ils puissent de créer toute une dynamique dans leurs localités » a informé Christian Ndour. Trois cent cinquante jeunes, venus des différentes régions du pays ont pris part à ces 72 h d’activités citoyennes.
Migration irrégulière : « Il faut redonner de l’espoir aux jeunes »
Les 72 heures de mobilisation et de communication ont été organisées par le réseau national des pères éducateurs du Sénégal (RENPES). Abordant la question de la migration irrégulière qui touche les jeunes, Christian Ndour de dire que des cadres doivent être créés pour mettre les jeunes dans un environnement sécurisé, en leur redonnant de l’espoir » a martelé Christian Ndour.

Le coordonnateur du réseau national des pères éducateurs (RENPES), département de Guédiawaye s’est beaucoup appesanti sur les difficultés que vivent les jeunes à Guédiawaye, notamment, l’emploi des jeunes. Pour Achille Djikoun, c’est le manque d’espoirs et de confiance qui poussent les jeunes à embarquer dans des bateaux de fortune pour faire de la migration irrégulière.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur général de la jeunesse. Alassane Diallo n’a pas manqué d’appeler les jeunes à croire en leur pays, en leurs potentialités.



