Par Nouvelleactu

Les talibés et les jeunes étudiants des écoles coraniques représentent une population vulnérable, souvent confrontés à des conditions de vie précaires et à une marginalisation sociale. Au Sénégal, on estime qu’il y’a plus de 180 000 enfants talibés, rien qu’à Dakar. Ces enfants, qui vivent et étudient dans les Daaras (écoles coraniques), ont un accès limité aux services sociaux de base tel que la santé, l’eau, l’assainissement et l’alimentation.

Mais l’Ong Secours Islamique France (SIF) veut améliorer les conditions d’apprentissage et de vie des enfants talibés. Après la phase 1 du projet TAWDÉ, qui a fait des résultats probants, la phase 2 TAWDÉ : inclusion des talibés au Sénégal et au Tchad, a été lancé hier à Dakar.  C’est un projet multi pays. Il ambitionne de toucher une trentaine de Daaras (32 écoles coraniques au Sénégal et sept au Tchad), afin d’impacter environ 3000 enfants talibés.

Selon Mansour Sow coordonnateur du projet « Inclusion des enfants talibés au Sénégal et au Tchad « , durant cette phase, l’accent sera mis sur l’ancrage institutionnel, avec la responsabilisation des services techniques, des directions sur la problématique de l’enfant. A l’en croire dans leur stratégie d’intervention, ils vont prendre en charge les zones de départ et les zones d’arrivée.

La rencontre s’est en présence Babacar Samb directeur des Daaras au niveau du ministère de l’Education nationale. Mais aussi en présence d’une forte délégation venue du Tchad. Elle a été conduite par Morimba Célestin Secrétaire général adjoint du ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique du Tchad. Il n’a pas manqué d’apprécier positivement la démarche et l’approche de l’Ong Secours Islamique International (SIF).

 » La problématique des enfants nous tient à cœur au Tchad. Si on les laisse en marge de la société ça va devenir un problème pour nous tous  » a-t-il dit.

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