Par Younoussa BALDE
La fédération nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPEES) redynamise ses activités, six (06) après le rappel à Dieu de son Président, feu Bakary Badiane. La Fénapees a tenu son bureau exécutif national, ce week-end passé, pour discuter, échanger mais aussi relancer les activités de la structure.
« La Fénapees a toujours été dans tous les combats pour la bonne marché de l’école sénégalaise. Mais depuis le rappel à Dieu de notre regretté Bakary Badiane, nous étions en stand bye. Mais aujourd’hui (Ndlr, ce samedi), nous nous sommes réuni pour échanger et en profiter pour relancer nos activités » a renseigné Ngor Faye, président par intérim de la Fénapees.
…Donne son point de vue sur beaucoup de sujets.
A cette occasion, beaucoup de questions ont abordées. Evoquant le sujet relatif à la fermeture de l’université Cheikh Anta Diop Dakar, les responsables de la Fénapees invitent le gouvernement à faire en sorte que ce qui s’est passé lors des événements de juin 2023 ne se reproduisent plus.
« Nous avons, nous tous, reçu un coup dur après les casses de l’Ucad. Ce fut des actes que tout le monde a déploré. C’est pour nous estimons que l’Etat doit prendre ses responsabilités pour que plus ça ne se reproduise dans une université » a expliqué M Faye.
Les responsables de la fédération nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPEES) ont aussi discuté du curricula de l’école sénégalaise. Ngor Faye et compagnie renseignent que le curricula doit etre amélioré car au Sénégal les élèves sont bourrés de leçons, qui, à la limite, n’ont pas beaucoup d’utilité dans la carrière académique des enfants. Le manque de salles de classe n’a pas été occulté, au cour de cette rencontre.
« Malgré les efforts de l’Etat, il y a un manque criard de salle de classe et de tables-bancs dans certaines localités du pays. Nous notons aussi des problèmes d’ordre pédagogique, non sans oublier la pléthore dans les classes. Autant de problèmes auxquels l’Etat doit trouver des problèmes » soutiennent-ils.
