Par Nouvelleactu

 

Selon un rapport d’audit énergétique de l’hôtel de Ville de Pikine, à l’instar de ceux des autres bâtiments, la forte consommation d’électricité en 2019 s’établissait à 506 980 Kwh, soit une consommation mensuelle moyenne de 42 248 Kwh et une charge mensuelle de 5 528 552 FCFA sur le budget de la Ville. Ces chiffres, déjà exorbitants, ne tiennent pas compte de la consommation d’électricité des autres bâtiments et équipements publics appartenant à la Ville.

Aussi l’analyse du secteur du bâtiment révèle un grand potentiel de réduction des consommations d’électricité, pouvant réduire l’impact de ce secteur dans la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. L’efficacité énergétique dans le bâtiment reste un défi majeur, incontournable pour la promotion d’un habitat sain et confortable, résilient aux changements climatiques et économique d’un point de vue énergétique. Les solutions à ce défi englobent, entres autres, la bonne conception des bâtiments, ainsi que l’utilisation d’appareils efficaces.

La Ville de Pikine bien qu’ayant compris l’importance d’intégrer les aspects d’efficacité énergétique dans le processus de passation des marchés se heurte à l’une des principales barrières pour faire face à ce défi : le déficit de compétence en matière de conception bioclimatique et d’efficacité énergétique. C’est pourquoi, dans le cadre du projet « Appui à la convention des maires en Afrique Subsaharienne, Phase 3 à Pikine », la Ville de Pikine organise une session de renforcement de capacités des techniciens de la Ville de Pikine, en particulier, ceux qui interviennent dans les procédures de passation de marchés, dans la conception bioclimatique et de l’efficacité énergétique du bâtiment. La rencontre s’est ouverte à l’arène nationale.

Selon Alioune Badara Diouck, adjoint au Maire chargé de la Coopération, le but de la formation est de renforcer les capacités des techniciens de la Ville de Pikine, en particulier, ceux qui interviennent dans les procédures de passation de marchés, dans la conception bioclimatique et de l’efficacité énergétique du bâtiment.

 « Maintenant, dans le cadre de la solarisation, nous voulons réduire sensiblement les factures énergétiques des bâtiments de la ville de Pikine » a-t-il expliqué. A l’en croire, si la facture est réduite, cela permettra d’investir cet argent dans d’autres secteurs d’activités.

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