La célébration de la fête du 1er Mai s’est passée  cette année  dans un contexte international marqué par une crise économique et sociale aux enjeux géopolitiques complexes. Ainsi, comme chaque année, l’Alliance Syndicale Unitaire (ASU), qui regroupe l’organisation générale des travailleurs du Sénégal (OGTS), l’union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS) et de l’union des travailleurs du Sénégal (UTS) en a profité pour  exiger du nouveau gouvernement la réforme du code du travail.

C’est  autour du thème : « S’unir pour la résilience et la conquête de nouveaux droits » que l’alliance syndicale unitaire (ASU) a célébré hier la journée du travail. Ainsi, Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Uts et ses camarades en ont profité pour s’engager à œuvrer dans l’unité pour le traitement équitable des agents,

« la fête internationale du travail est un moment d’introspection et de projection pour définir la feuille de route en vue de renforcer notre unité d’action pour le respect du droit du travail et des droits humains fondamentaux. Aujourd’hui, nous nous engageons à œuvrer dans l’unité pour le traitement équitable des agents de l’administration et des agents de santé, pour le respect de la liberté syndicale stipulé par la Convention 87 et 98 de l’OIT ratifiée le Sénégal.

L’Asu s’engage également pour la généralisation de l’indemnité de logement pour les travailleurs l’administration publique,  la révision du code des investissements, l’une des principales causes de la précarité l’emploi et la violation des droits des travailleurs,  l’éradication des violences basées sur le genre et les harcèlements en milieu de travail mais aussi la matérialisation de formalisation de l’économie informelle par l’accès à protection sociale de qualité à tous les travailleurs et l’effectivité de la mise en œuvre des accords signés avec les organisations syndicales du secteur des collectivités territoriales et la mise en œuvre du statut de la fonction publique locale », précise Alioune Ndiaye.

Il exige du nouveau gouvernement la réforme du code du travail, « Nous profitons également de cette fête du 1er Mai pour  exiger du nouveau gouvernement la réforme du code du travail suivant une logique qui intègre le renforcement de protection des droits des travailleurs et le développement durable, nous voulons aussi  le renforcement du dialogue social inclusif et constructif au niveau des secteurs, branches et des entreprises.

l’alliance Syndicale Unitaire (ASU) exige également la sauvegarde du pouvoir d’achat et des acquis sociaux des masses laborieuses, le renforcement de la liberté syndicale par le respect des Convention 87 et 98 de l’OIT, la baisse des prix des denrées de premières nécessitées et du loyer, nous réclamons également la définition et l’application d’une nouvelle clé de répartition de la subvention à toutes les organisations ayant participé aux élections générales de représentativité centrales syndicales de travailleurs, au prorata du pourcentage obtenu »,a-t-il fait savoir.

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