Par Nouvelleactu

Le ministère de la justice prépare activement la célébration de la semaine internationale du gouvernement ouvert. A travers la direction de la Promotion de la bonne gouvernance (DPBG), il a organisé une journée de sensibilisation sur le gouvernement ouvert.

« Cette journée porte ouverte est une occasion d’ouvrir nos portes pour le grand public pour sensibiliser sur la direction et ses missions, ses activités et les activités menées mais aussi sur les perspectives. Cette rencontre coïncide aussi à la semaine internationale du gouvernement ouvert et en prélude à l’atelier de lancement de la mise en œuvre du deuxième plan d’action national, nous allons échanger avec le grand public sur les enjeux du partenariat pour gouvernement ouvert » a expliqué Arouna Sarr directeur de la Promotion de la bonne gouvernance (DPBG).

Le Sénégal a adhéré au partenariat pour un gouvernement ouvert. Une initiative qui regroupe plusieurs pays dans le monde dont 15 pays africains.

« Le partenariat pour un gouvernement ouvert vise à promouvoir la transparence de l’action publique, qui aujourd’hui, exige aux gouvernements à réformer leur politique en intégrant de nouvelles formes de concertation avec la société civile » a-t-il souligné.

A l’en croire, à travers le partenariat pour un gouvernement ouvert, le Sénégal a élaboré son deuxième plan d’action. « Il regroupe les défis prioritaires de gouvernance relevés au niveau territorial. Nous avons de huit (08) engagements dans ce deuxième plan d’action dont loi sur l’accès à l’information » a martelé M Sarr. D’après le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance (DPBG), le Sénégal a été bien noté pour adhérer au partenariat pour un gouvernement ouvert.

La rencontre a vu la participation de Diafara Sèye examinateur de l’enquête sur le budget ouvert et point focal finances publiques. Il a soutenu que les résultats sur l’enquête sur le budget ouvert ont montré que le Sénégal a fait des progrès de deux points par rapport à la notation de l’année dernière.

Cependant le chargé des programmes à l’Ong Article 19, il y’a beaucoup à faire dans la bonne gouvernance de l’action publique. « Depuis 15 ans, nous portons le plaidoyer pour l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information, conformément aux standards internationaux. Ça n’a pas été fait. Or c’était le premier engagement du premier plan d’action » regrette Abdoulaye Ndiaye. « Il y’a d’autres points aussi sur lesquels le Sénégal doit s’améliorer considérablement » a dit M Ndiaye.

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