Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs des industries agroalimentaires dénonce les conditions précaires des travailleurs du secteur. Selon Alioune Ndiaye, les travailleuses végètent dans des difficultés énormes.

 » Beaucoup d’entreprises de l’agroalimentaire ont fermé. D’autres sont en difficulté. Celles qui continuent à survivre le font difficilement. Nous avons les salaires les plus bas au niveau de toutes les conventions  » a martelé Alioune Ndiaye, avec beaucoup de regrets.

Mais pas que. A l’en croire, dans beaucoup d’entreprises, il y’a le non respect des cotisations sociales, sans oublier le refus de certaines entreprises d’organiser les élections de délégués du personnel.

 » Donc nos travailleurs souffrent profondément. Nous avons toujours réclamé le passif social pour les entreprises en liquidation et les entreprises liquidées, parmi lesquelles les salariés n’ont pas encore reçu leurs droits  » a pesté M Ndiaye.

Il s’exprimait au sortir d’un séminaire de renforcement de capacités à l’intention des délégués du personnel. L’objectif, selon les organisateurs, est de les outiller afin qu’ils puissent mieux s’acquitter de leur mission dans leurs entreprises, à savoir, défendre leurs mandants.

 » Parce que les délégués du personnel portent le mandant des salariés dans l’entreprise et pour pouvoir porter les revendications et les faire bouger d’une manière positive, il faut avoir une formation car on parle de droit social, donc la formation est primordiale  » a-t-il soutenu.

C’est un séminaire annuel organisé en partenariat avec la fédération nationale agroalimentaire et forestière de la Cgt de France.

Par ailleurs, le secrétaire général du syndicat national des travailleurs des industries alimentaires du Sénégal (SNTIA), secrétaire général l’Union des travailleurs du Sénégal (UTS) et président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, commerce et similaires déplore le non respect des engagements de l’État de relancer les entreprises en difficulté.

 » Ce ne sont que des promesses. Mais jusqu’à présent, rien n’est encore fait  » a-t-il martelé. Pour lui, ce sont des promesses qui sont juste faites pour calmer le climat social.  » Nous espérons qu’il y aura des changements avec les nouvelles autorités. Le peuple les a tout donné. D’ailleurs nous les attendons de pieds fermes sur les difficultés des travailleurs « a averti M Ndiaye.

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