La direction des services vétérinaires en partenariat avec lUEMOA, accompagné des services dhygiène et de lenvironnement après avoir saisie plusieurs types de médicaments tels que des antis parasitaires, dantibiotiques, et des tripanocides et des vitamines et des vaccins pour lélevage a procédé à son incinération. Cest près de deux tonnes dune valeur de 10 millions FCFA qui a été saisie.

 

Chaque année, la direction des services vétérinaires du ministère de lélevage procède à des opérations de saisine et de destruction de médicaments impropres à une utilisation. Cette année, cest une tonne 700 estimée à près de 10 millions qui a été saisie et incinérée, « Aujourdhui on est dans une opération de destruction des médicaments saisis lors des campagnes dassainissement du marché du médicament vétérinaire au site situé à Dougar dans le département de Rufisque. Ses campagnes se déroulent habituellement chaque année avec lappui de lUEMOA. Nous sillonnons les marchés hebdomadaires pour voir dans quelles conditions les médicaments sont détenus et vendus dans ces marchés. Et on procède à la saisine et à la destruction. Aujourdhui on est à la phase de destruction. Ce quil faut comprendre cest que les quantités saisies étaient 1 tonne 700 et la valeur financière est estimée à plus de 10  millions. Là, cest des produits qui sont pour la plupart saisi dans les marchés hebdomadaires », a expliqué Dr Moctar Seydi, Chef du bureau de la pharmacie vétérinaire au niveau du ministère de lElevage à la direction des services vétérinaires.

Selon lui, ces médicaments ne doivent pas être utilisés cas ils sont très dangereux, ainsi, il demande aux éleveurs et à la population en général de ne pas sapprovisionner au niveau des marchés hebdomadaires, « Ce sont des produits qui ne sont pas bon à la consommation et là nous lançons un appel aux éleveurs et à la population globalement de ne pas utiliser ses types de produits. Les problèmes côté santé publique avec la résistance aux antimicrobiens quon constate actuellement et il y a que la plupart des gens qui sont aujourdhui malades qui sont à lhôpital, on les prescrit les bonnes molécules mais ses molécules ne parviennent pas à traiter leurs maladies parce que leur organisme est déjà sensibilisé par rapport à certains germes qui sont là qui sont déjà résistants à ses antibiotiques. Donc cest un appel quon lance à toute la population de ne pas sapprovisionner au niveau de ses marchés parallèles et de faire tout pour sapprocher des agents techniques délevages qui sont là, les docteurs vétérinaires et les pharmaciens qui peuvent les donner les conseils adéquats par rapport à lusage des antibiotiques et sil y a besoin de livrer », informe Mr Seydi.

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