Au Sénégal, ils sont entre 800 et 1.200 nouveaux enfants diagnostiqués d’un cancer chaque année et 400.000 enfants âgés de 0 à 19 ans dans le monde. L’annonce est du Dr Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministère de la santé. Lors de la journée internationale de lutte contre le cancer de l’enfant,
La Journée internationale contre le cancer de l’enfant a été célébrée samedi dernier à l’hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye. Lors de cette journée, le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Dr Samba Cor Sarr a laissé entendre que cette maladie est bien présente dans notre pays et une implication de tous s’impose, « Cette journée nous rappelle que le cancer pédiatrique est une réalité qui touche des milliers d’enfants à travers le monde, mais aussi dans notre propre pays. En effet, chaque année, 400 000 enfants âgés de 0 à 19 ans sont diagnostiqués d’un cancer dans le monde. En Afrique francophone subsaharienne, environ 15.000 enfants sont atteints chaque année. Ici, au Sénégal, entre 800 et 1.200 nouveaux cas sont attendus chaque année. En 2023, 185 cas ont été recensés », a laissé entendre Samba Cor Sarr. Détecté précocement, le cancer pédiatrique peut être traité efficacement. Toutefois, il donne des signes de cette maladie : « Il faut dire que les signes d’alerte, comme la pâleur, la fatigue inhabituelle, des ganglions persistants, une masse abdominale ou encore des anomalies oculaires, ne doivent pas être ignorés. J’appelle donc tous les parents, enseignants et acteurs communautaires à être vigilants et à orienter rapidement les enfants présentant ces symptômes vers les structures de santé adaptées. Chaque jour compte dans la lutte contre ce fléau », ajoute Samba Cor Sarr.
Il poursuit et ajoute que « Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale reste résolument engagé dans la lutte contre le cancer infantile à travers : Le renforcement de la détection précoce de ces cancers à travers, l’intégration dans les soins de santé primaire, le renforcement du plateau technique pour le diagnostic et le traitement. Mais aussi, l’amélioration de l’accès aux médicaments et aux soins spécialisés. Il faut aussi noter le développement de programmes de formation pour les professionnels de santé, l’appui aux familles des enfants malades pour un meilleur accompagnement », informe le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Dr Samba Cor Sarr.