(CONTRIBUTION)

La commune de Diass est le théâtre d’une transformation foncière remarquable, avec une multitude de projets gouvernementaux et privés qui se déploient.

Parmi ces derniers on peut citer:

– Le pôle Dagga Kholpa :2870 HA

– L’AIBD: 8000 HA

– La zone économique (ZES): 14000 HA

– Le site des GROS PORTEURS : 100 HA

– BOUKHOU: 55 HA

– BANDIA: 236 HA

– VANOEURS : 1925 HA

– QVS plus de 100 HA

– Les Ciments du Sahel: 675 HA

– Le centre d’enfouissement technique : 80 HA

– Le PORT de NDAYANE ; 400 HA

La centrale électrique : 10 HA.

Pour ne citer que ceux-là.

En effet l’État du Sénégal à travers ses nombreux projets dans la commune à fait une main mise sur une grande partie du foncier à travers des titres au nom de l’État et au détriment de la population autochtones.

Face à cette situation, les villages riverains sont menacés quant-à leur extension et l’avenir de milliers de jeunes hypothéqué sachant qu’ils sont dépossédés de leurs terres destinées à servir d’habitations.

Ce qui est paradoxale dans tout cela c’est cette décision de l’état d’octroyer trois communes de Dakar (Ngora, Ouakam et Yoff) des dizaines d’hectares pour servir de reclassement au niveau du pôle Dagga Kholpa au moment où la population locale est totalement déshéritée de ses terres.

Avec l’avènement d’un nouveau régime, nous exigeons :

–  La restitution des terres sous titre foncier au nom de l’État à la population,

– La reprise des protocoles d’accord et de certains contrats d’exploitations

– La prise en compte des préoccupations et intérêts des populations

– La priorisation de l’expertise locale dans le recrutement des entreprises en place

– L’utilisation du RSE dans l’investissement d’infrastructures de développement pour améliorer le cadre de vie des populations…

CHEIKH TIDIANE SÉNE
COORDONNATEUR

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