Contre l’oubli, pour l’honneur et la dignité des tirailleurs africains, le Sénégal a commémoré hier le 80iéme anniversaire du massacre des tirailleurs africains à Thiaroye en 1944.
La cérémonie a été présidée par le Président de la République Bassirou Diomaye Faye en présence de nombreux chefs d’États africains.
Le bureau politique du parti Feep Tawfekh salue la bravoure et le sacrifice des tirailleurs gravés à jamais dans l’histoire universelle. Dr Cheikh Dieng et ses camarades félicitent aussi le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour l’importance accordée cette année à cet événement mémoriel.
Le parti Feep Tawfekh demande une meilleure implication des Etats et des peuples de la sous-région concernés pour les éditions à venir.
» Nous nous réjouissons qu’après 60 ans de déni et de tergiversations, les autorités autorités françaises commencent enfin à reconnaître timidement la réalité de cette tuerie de soldats africains… » lit-on dans le communiqué du Feep Tawfekh.
Cependant le bureau politique du parti Feep Tawfekh in invite le gouvernement du Sénégal à maintenir sa position de fermeté jusqu’à la manifestation de toute la vérité historique sur ce crime collectif colonial impardonnable…
Dr Cheikh Dieng et ses camarades demandent aussi la déclassification des archives militaire et diplomatiques françaises » pour permettre aux historiens de confirmer la responsabilité de l’armée française… » ajoutent-ils.
Par ailleurs, le parti FEPP TAWFEKH soutient et encourage le Président de la République et le Gouvernement dans leur volonté affichée de renégocier les accords de défense avec la France, en vue d’une fermeture immédiate et définitive des bases militaires françaises au Sénégal.
La fermeture de toutes les bases militaires étrangères est une exigence de souveraineté nationale non négociable!
» Pour notre parti FEPP TAWFEKH, il est urgent de travailler à mettre en place dans les meilleurs délais, un pacte militaire sous régional permettant de garantir la paix et la sécurité, sans la tutelle militaire de l’armée française ou de toute autre armée » ont-ils martelé.