Par Nouvelleactu

Les acteurs de l’éducation se sont retrouvés à Saly pendant trois jours, dans le cadre d’un séminaire organisé par le ministère de l’éducation nationale (MEN). Les réflexions ont tourné sur la digitalisation des actes administratifs au niveau de la fonction publique, la situation des enseignants décisionnaires, la formation initiale et continue des enseignants et la fondation sur l’éducation.

A l’issue des travaux, d’importantes mesures ont été prises, dans le sens de satisfaire les revendications des syndicats d’enseignants. Ce que n’a pas manquer de saluer le syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF). Pour la situation des enseignants décisionnaires nous avons noté une réelle volonté du gouvernement d’aller dans le sens de régler définitivement cette question.

 « Avec la fonction publique, nous avons pris connaissance du projet de décret portant sur la modification du décret 74-347 du 12 novembre 1974 avec l’intégration de trois dispositions dont leur application permettrait à ces enseignants d’avoir une situation reluisante. C’est pourquoi à ce niveau nous avons insisté sur la rétroactivité car l’application de ses dispositions sans la rétroactivité ne serait pas une bonne chose » a-t-il clamé.

S’agissant de la formation initiale et continue des enseignants, nous avons pu noter un engagement du ministère de former les enseignants notamment les chargés de cour. A l’en croire, le ministère s’engage aussi à former les maîtres contractuels et les professeurs contractuels endurcis qui vivent dans la précarité à cause de leur contractualisation. Une autre décision importante qui est issue de cet atelier de trois jours, c’est la réouverture du concours de normaliens instituteurs. Une veille doléance en passe d’être satisfaite.

« Nous saluons aussi l’importante décision prise par le ministère de réouvrir le concours de normaliens instituteurs. C’est la voix royale qui permet l’instituteur de quitter l’élémentaire, d’aller au collège, au lycée et plus tard à l’université, comme professeur. Mais ce concours a été injustement bloqué par l’ancien régime depuis 2014. C’est une vieille revendication qui sera ainsi satisfaite » s’est-il réjoui.

La digitalisation aussi a été un moment important de l’atelier. « Les enseignants souffrent à cause des lenteurs et des lourdeurs administratives. Mais avec la plateforme initiée par le ministère de l’éducation nationale, nous osons dire que les lenteurs seront vite dépassées » a soutenu le syndicaliste. Le Sadef salue aussi la mise en place de la fondation de l’éducation.

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