La première réunion du comité technique de la Stratégie nationale de Protection sociale s’est réunie hier à Dakar pur réfléchir et échanger sur la révision et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.

La rencontre a été présidée par Matar Sène délégué général à la direction générale de la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPNS). Matar Sène a représenté le Ministre de la Famille et des Solidarités.

« Votre présence témoigne non seulement de l’importance stratégique de cette rencontre, mais également de l’engagement collectif qui nous anime pour construire un Sénégal plus juste, plus équitable et plus solidaire » a d’emblée soutenu Matar Sène.

La Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP) a été adoptée en 2004. Elle a joué un rôle clé dans l’encadrement du développement agricole et rural au Sénégal pendant plus de deux décennies. Cependant, il a expliqué que face aux défis nouveaux liés au changement climatique, à l’insécurité alimentaire, à la vulnérabilité économique des travailleurs ruraux et conformément à la vision « Sénégal 2050 » et à la « Stratégie Nationale de Développement (2025-2029) », l’actualisation de ce cadre juridique n’est pas une option, mais une nécessité.

A l’en croire, la version révisée de la LOASP intègre désormais le secteur de la pêche, d’où sa dénomination : « Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale et Halieutique ».

Elle vise à répondre de manière ambitieuse aux enjeux suivants à étendre la couverture sociale universelle aux travailleurs des secteurs agro-sylvo-pastorals et halieutique, y compris les petits exploitants, pêcheurs et éleveurs, souvent exclus des systèmes formels de protection sociale ; à renforcer les mécanismes de solidarité, notamment par le biais de programmes non contributifs destinés aux plus vulnérables, pour lutter contre la pauvreté et les inégalités ; à harmoniser les politiques sectorielles avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les engagements internationaux du Sénégal et à promouvoir des innovations financières afin d’assurer un financement durable et équitable des dispositifs de protection sociale.

« Aujourd’hui, nos trois missions principales sont : partager le contenu de la LOASPH et faire le point sur les avancées du processus de révision ; échanger sur des initiatives phares, telles que l’assurance santé obligatoire (SEN-CSU) ou le régime simplifié pour les petits contribuables, afin d’enrichir le contenu de la loi et élaborer une feuille de route concertée pour les prochaines étapes, en veillant à l’implication de tous les acteurs, notamment les organisations rurales et les partenaires techniques » a renseigné M Sène.

Selon toujours délégué général à la direction générale de la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPNS), la Direction Générale de la Protection Sociale et de la solidarité nationale (DGPNS), en tant que coordinatrice des politiques de protection sociale, insiste sur le fait que cette thématique constitue un levier de résilience et d’inclusion économique.

« Les outils tels que le Registre National Unique (RNU) ou les caisses de mutualisation doivent être optimisés pour couvrir les travailleurs des secteurs agro-sylvo-pastorals et halieutique, tout en renforçant la synergie entre les ministères concernés (Agriculture, Santé, Finances) » a-t-il ajouté. M Séne.

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