Par Nouvelleactu
L’année scolaire 2024-2025 est lancée. Les élèves ont rejoint les chemins de l’école hier, après les enseignants et le personnel administratif, le 03 octobre dernier. Certes le ministre de l’éducation nationale affiche de bonnes intentions par rapport aux revendications des syndicats d’enseignants, mais rien n’est sûr que l’année scolaire sera stable.
Mais selon Mbaye Sarr, pour espérer avoir une année scolaire stable, il faut d’abord satisfaire les revendications des syndicats. Il s’agit du déficit du personnel enseignants, le déficit de tables bancs, la lancinante question des enseignants décisionnaires, la retraite à 65 ans, la formation diplômante des contractuels, des chargés de cours et des instituteurs diplômés qui réclament leur mise en position de stage à la Fastef.
« Si nous arrivons à régler toutes ses questions, nous pouvons espérer vivre une année scolaire stable. Sinon, elle risque d’être instable comme les années précédentes » a martelé Mbaye Sarr. Le secrétaire général du Sadef dénonce avec véhémence ce qu’il appelle l’ouverture des classes à double vitesse. Car dit-il, il y’a des écoles qui sont toujours inondées. Mbaye Sarr appelle les autorités à éradiquer les abris provisoires afin de combattre l’iniquité dans le traitement des élèves au Sénégal.
