Par Nouvelleactu
L’école sénégalaise compte 7 145 abris provisoires, recensés à travers le territoire national. Les salles de classes sont pléthoriques. D’ailleurs il y’a un déficit de 48 696 salles de classe ; les salles de classe en mauvais état sont estimées à 6 320 salles de classe. Pas que. Pour l’année scolaire 2024-2025, il y’a un besoin de 4 527 enseignants. Pour résorber ce gap, le secrétaire général de l’OIS invite les autorités à procéder à un recrutement spécial, en jetant son dévolu sur les enseignants du privé.
« Tous les problèmes de l’école, surtout la manque de salle de classe et d’enseignants, ne peuvent pas être régler ici et maintenant. Mais nous proposons au gouvernement de faire un recrutement spécial, en se basant sur la disponibilité dans les écoles privées ou des enseignants qui disposent du CAP possèdent de l’expérience et de toutes les capacités pour servir l’école sénégalaise dans le public » a expliqué Babacar Mbaye Ngaraf.
Selon lui, l’Etat en gagner en termes d’expérience et d’efficacité. A l’en croire, il est urgent de procéder à ce recrutement spécial. « La situation ne peut plus attendre et durer aujourd’hui au risque de porter un sacré coup à la qualité des enseignements apprentissage dans beaucoup de localités » a-t-il ajouté.
L’Organisation des instituteurs et les enseignants du Privé ont tenu une rencontre dans ce sens ce week-end dernier. Interrogé sur la situation des écoles dans les zones qui sont actuellement frappées par les inondations, le secrétaire général de l’OIS, n’a pas manqué d’exprimer sa peine et son soutien aux élèves et aux enseignants.
Malgré l’ampleur des dégâts, Babacar Mbaye Ngaraf soutient que la situation n’est pas insurmontable mais pour cela il faut, dit-il, que l’Etat y mette du sien. Dans ce sens il invite les autorités à prendre des mesures exceptionnelles pour que le droit des enfants, d’aller à l’école, ne soient pas bafoué.