Par Younoussa BALDE

 

Le Mouvement national des arabophones du Sénégal a tenu son congré ce week-end, à l’Ucad 2. Les délégations des 46 départements ont pris part à la rencontre. Le congré a permis de structurer aussi le mouvement. Ainsi, Souleymane Gadiaga a été porté à la tête du mouvement national des arabophones du Sénégal. Mais malgré les efforts du gouvernement, il estime qu’il y’a beaucoup à faire.

« Dans l’enseignement supérieur, nous constatons que l’université Cheikh Anta Diop est devenue trop exigüe. A défaut de nous construire une nouvelle université islamique et professionnelle, nous demandons à l’Etat d’ouvrir des universités virtuelles (UVS) car c’est une solution. Les bacheliers en langue arabe peuvent etre versés dans les Uvs. Dans le domaine de la formation et de l’insertion professionnelle, nous réclamons à l’Etat une ligne de crédit spécial aux jeunes diplômés en langue arabe, au niveau de la Der/Fj, de la finance islamique car nous, nous sommes un label qui peut permettre à l’Etat de capter des facilement » a expliqué Souleymane Gadiaga.

Les responsables du mouvement national des arabophones du Sénégal exigent aussi le Brevet arabe dans l’enseignement élémentaire. « Comme le Baccalauréat arabe, le Brevet dans l’enseignement élémentaire doit etre une réalité » a soutenu M Gadiaga. « La professionnalisation de l’enseignement arabe nous tient aussi à cœur. Que nous ayons accès à toutes les formations diplômantes ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici