Par Nouvelleactu

 » Cette année l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS) a voulu innové, dans le sens de la pratique syndicale. C’est pourquoi nous avons organisé ce dimanche une journée de solidarité, de foire d’idées, d’échanges pour permettre aux responsables syndicaux, aux responsables d’entreprises sectorielles de venir parler des revendications des travailleurs  » a expliqué d’emblée Abdou Aziz Sy.

D’après le trésorier général de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS), le folklore a toujours dominé sur l’essentiel, c’est pourquoi cette année, l’Udts a changé de paradigmes.

De nombreux responsables d’entreprises du public et du privé ont pris part à cette foire d’idées. Les secteurs de l’agroalimentaire, de l’éducation, de la santé, des collectivités territoriales, de l’administration, entre autres ont assisté à la rencontre. Ils en ont profité pour poser sur la table des autorités les revendications des travailleurs membres de l’Udts.

 » Le respect des engagements pris par les autorités constitue les urgences de l’heure. Il s’agit de revendications transversales. Par exemple , nous avons la vétusté des conventions collectives professionnelles dont certaines datent de 1956, c’est-à-dire, à l’époque coloniale. La révision des conventions collectives professionnelles est un impératif  » a martelé M Sy.

Les disparités dans le traitement salarial a été aussi posé sur la table. A en croire Abdou Aziz Sy, cette question est une préoccupation dans l’administration.  » Nous exigeons des corrections dans le traitement salarial « .

A la fin de cette rencontre de réflexion, un document final, de synthèse des revendications sera élaboré et transmis aux autorités compétentes.

Réagissent sur les nombreux cahiers de doléances qui dorment dans les tiroirs des autorités, le trésorier général de l’Udts déplore le passivité des centrales syndicales.

 » Les travailleurs doivent se remobiliser pour faire face aux autorités. Dans le champ syndical rien ne s’obtient sur un plateau d’argent. Tout s’arrache. Si les autorités n’examinent pas les cahiers de doléances des centrales syndicales, c’est parce qu’en face d’elles il n’y a pas un rapport de force  » regrette M Sy. « 

Aujourd’hui nous remobilisons les troupes car nous estimons que la donne doit changer  » a-t-il renchéri

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