Avant le lancement de la saison des activités de navétane, l’Odcav de Guédiawaye va jouer aujourd’hui la finale du trophée des champions au stade Amadou Barry entre Gouy Gui et Gouney Tey. Ainsi, le parrain de cette finale Abdoulaye Doro Diop demande aux deux équipes de jouer dans le fair-play. Toutefois, il précise que la jeunesse sénégalaise mérite une meilleure position.
Le stade Amadou Barry de Guédiawaye va vibrer ce soir au rythme de la finale du trophée des champions entre deux grandes ASC. Le parrain de cette finale, Abdoulaye Doro Diop se dit très fier d’être choisi parmi plusieurs fils du département, « Je remercie d’abord l’ODCAV de Guédiawaye qui a choisi ma modeste personne pour être le parrain de cet évènement. C’est un double bonheur parce que je suis un acteur du mouvement navétane, j’ai joué et j’étais aussi président dans ce mouvement et ce n’est pas la première fois que je suis choisi comme parrain car l’année dernière j’étais le parrain de la finale de la zone 2. A chaque fois que le milieu sportif me tend la main, c’est avec beaucoup de plaisir que je réponds. Ce que je fais pour le sport, je le fait également pour l’éducation, la santé mais dans d’autres secteurs », a fait savoir le parrain de la finale, Abdoulaye Doro Diop.
Selon lui, la jeunesse sénégalaise mérite un meilleur positionnement pour le développement du pays, « C’est un tournoi qui a regroupé 16 équipes de toutes les zones du département de Guédiawaye. Je demande aux jeunes d’en faire une fête du football mais surtout une fête de la non-violence. Aujourd’hui, quand on parle de navétane, la violence revient aussi souvent et je pense que notre objectif c’est d’accompagner, d’encadrer ce mouvement afin qu’il ait zéro violence et c’est le défis que j’ai quand on a la chance d’être écouté par sa population, il faut en profiter pour lancer des messages qui vont être utiles à cette jeunesse. Je lance un appel pour qu’on donne une meilleure position à cette jeunesse car elle a de l’énergie et d’ambition. La jeunesse sénégalaise ne demande qu’à être accompagnée », a-t-il laissé entendre.