L’Agence Universitaire de la Francophonie logée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (AUF/UCAD) abrite depuis hier un séminaire Thématique intitulé :  » Sciences et métiers de l’information et de la communication à l’épreuve de l’intelligence artificielle  ».

La rencontre est organisée par l’École de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) de l’Université Cheikh Anta Diop, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale et la commission nationale pour l’UNESCO.

Ce séminaire s’inscrit dans la continuité de la 1ère édition du colloque sur les Sciences de l’Information et de la Communication en Afrique (CoSICA’24) tenu en juillet 2024. Il se propose d’explorer les implications de l’IA dans le domaine des SID, en favorisant l’échange d’idées et l’expérimentation pratique. En combinant sessions théoriques et ateliers pratiques, les participants pourront non seulement acquérir des connaissances, mais aussi des compétences applicables dans leur champ d’action.

Selon Aliou Ly secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco/Sénégal, l’intelligence artificielle ouvre des perspectives fascinantes pour de nombreux secteurs, y compris celui des sciences de l’information et de la documentation. Elle permet de traiter des volumes de données toujours plus importants, d’automatiser des processus complexes etc. Cependant, elle soulève des questions éthiques et sociales majeures, qui nécessitent une réflexion collective et approfondie.

« Ce séminaire représente une occasion unique d’engager ces réflexions essentielles, tout en offrant aux participants l’opportunité d’acquérir des compétences concrètes et de se familiariser avec les applications réelles de l’IA dans le but domaine de l’information documentaire » a expliqué Aliou Ly.

Le séminaire réunit des experts, des universitaires et des praticiens autour de deux sessions majeures : l’Intelligence artificielle (IA) et les changements épistémologiques en Sciences de l’Information et de la Documentation (SID) et l’Intelligence artificielle (IA) et gestion de l’information documentaire et du patrimoine. Ils vont allier théorie et pratique.

Revenant sur les impacts de l’IA, le directeur de l’École de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) a souligné que l’IA est un outil mais il faut se l’approprier. « (…) L’intelligence artificielle (IA) sera une menace pour ceux qui l’ignore. Mais elle sera une opportunité comme nous, professionnels de l’information et de la documentation, qui vont se l’approprier, pour voir comment elle peut apporter des changements positifs dans notre métier » a confié Professeur Djibril Diakhaté.

A l’en croire, chacun, dans son métier, doit faire une introspection pour voir exactement quelles sont les activités dans lesquelles l’IA peut apporter des solutions. « Il faut voir l’IA comme un assistant pour en tirer profit » a-t-il ajouté.

La cérémonie a vu la participation de Michel Kenmoe, conseil régional pour la communication et l’information au bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest.

« Nous avons pensé qu’il est bien d’engager la réflexion sur comment l’IA impacte les sciences de l’information documentaire, dans une démarche de compréhension et de ce qui convient de faire pour que les sciences de l’information documentaire s’enriment à cette innovation » a indiqué M Kenmoe.

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