La Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations (DPGI) organise ce lundi 10 mars 2025, un atelier de formation des acteurs communautaires. L’objectif, c’est de sensibiliser les populations sur les risques d’inondations.
La rencontre a vu la participation de nombreux acteurs communautaires. A cette occasion, la DPGI a exploré la communication basée sur la cartographie pour élever le niveau de sensibilité et éveiller davantage les consciences. « Aujourd’hui, la gestion des inondations n’est pas seulement technique. L’implication des communautés est une donne à intégrer si on veut avoir des résultats durables » a soutenu Amadou Konaté.
Selon le directeur adjoint de la prévention et de la gestion des inondations (DPGI), cette activité rentre dans le cadre du projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS). Il est financé par le fond vert climat. Il a permis d’améliorer la connaissance sur les risques d’inondation. « Nous avons eu une meilleure connaissance des bassins versants et tout ce qui est réseau hydrographique au niveau des différentes localités du Sénégal » a expliqué M Konaté.

Voilà pourquoi, il estime que tout ce travail doit être porté aux communautés, d’où la tenue de cette rencontre pour que le message soit transmis aux populations, qui sont les principaux bénéficiaires de ces activités » a-t-il indiqué. La rencontre a permis aux responsables de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations (DPGI) de partager la cartographie des zones exposées aux risques d’inondations.
« Dans le cadre de l’étude, nous avons acquis un modèle numérique de terrain avec une précision de deux mètres. Ce qui nous a permis de faire une analyse du risque au niveau national. Cette analyse a montré qu’il a 29 sites exposés aux inondations. Une classification a été faite pour voir les sites les plus exposés aux inondations. Il ressort que sept sites sont les plus exposés et parmi ces sept, il y’a la zone du grand Dakar, qui va de Dakar à Joal en passant par Thiès, la zone de Touba-Diourbel, la zone de Kaolack-Kaffrine et la zone de Tamba-Matam et Kédougou » a-t-il révélé.
