Depuis quelques mois, les forces de défense et de sécurité (Fds) abattent un travail important à Kédougou. Elles démantèlent des sites clandestins d’orpaillage. De quoi satisfaire le directeur général de l’Ong International budget partnership (IBP)/ bureau Sénégal, Maleine Amadou Niang.

« Depuis plusieurs années, l’Ong International Budget Partnership (IBP) a porté le plaidoyer pour une prise en charge réelle de la question de la Falémé. D’ailleurs un décret a été adopté. Et depuis lors, l’armée procède à des opérations de démantèlement. Dans la partie sénégalaise des sites clandestins ont été démantelés. Ce qui est salutaire » s’est félicité Maleine Amadou Niang.

Mais pour lui, le travail pour restaurer la Falémé son lustre d’antan, doit continuer. « Mais ce travail ne doit pas être vu sous l’angle minier, seulement. Il faut l’analyser sous l’angle de l’environnement, de la sécurité transfrontalière, du redéploiement de l’activité économique etc. Il faut continuer le plaidoyer et mener des actions pour qu’il y ait un programme de restructuration, de relance des activités dans la Falémé car interdire l’orpaillage clandestin est bien mais à côté, il faut donner des opportunités économiques aux populations pour leur permettre de survivre » a ajouté M Niang.

C’est pourquoi le spécialiste en politiques publiques estime qu’il faut trouver des activités qui vont tourner autour de l’agriculture, de la pêche et exploiter toutes les potentialités qu’offrent cette zone.

« Une relance économique dans la Falémé, passerait forcément par l’organisation de l’activité de l’orpaillage et une organisation des exploitants. Ensuite, il faudrait aussi que la vente soit organisée. Aujourd’hui, des ventes par comptoir aideraient beaucoup, surtout que l’essentiel de la vente de l’or, dans cette zone, va vers le Mali. Le Sénégal, fiscalement, ne profite pas forcément des retombées de cette activité-là, mais globalement, il faut regarder tout cela de manière holistique » a-t-il plaidé.

A l’en croire, il faut un plan d’urgence de relance des activités de la Falémé, qui passerait par la restructuration de la zone, par la dépollution mais également la mise en place d’activités productives » a martelé M. Niang.

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