Le nouveau Président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a prêté serment hier et a été installé dans ses nouvelles fonctions de Président de la République du Sénégal. Élu sous la bannière de la coalition Diomaye Président, il avait promis la rupture aux Sénégalais. Ainsi,  le directeur général  de « International Budget Partnership Sénégal »,  (IBP Sénégal), Maleine Amadou Niang demande aux sénégalais d’accepter cette rupture qui peut être dure au départ.

 

« La rupture que ce nouveau régime prouve doit d’abord commencer par les citoyens. Il y a des gens qui jouissent des  ressources de l’Etat sans aucun effort. Tant que cet état d’esprit est encore là, il n’y aura pas de développement. Il faut qu’on décline les ressources qui vont développer ce pays. Pour le développement d’un pays, il faut deux choses, la politique monétaire et la politique budgétaire. Aujourd’hui, nous n’avons pas de politique monétaire parce que nous sommes dans une union économique et monétaire, nous avons par contre la politique budgétaire. Maintenant, pour la politique budgétaire, il faudra augmenter ou diminuer les dépenses et au Sénégal on ne peut pas diminuer les dépenses à moins que celles de l’Etat. Pour avoir de l’argent, maintenant il faut deux choses, soit la fiscalité et la dette publique mais, pour la fiscalité, on dit que l’assiette est étroite car ceux qui payent l’impôt ne sont pas nombreux. Je pense qu’aujourd’hui, il faut réduire le train de vie de l’Etat, lutter contre la corruption. Il faut oser la rupture même si ça serait très difficile pour tout le monde. Il faudra qu’on investisse sur l’humain aussi », a fait savoir d’emblée le directeur général d’IBP Sénégal. Il poursuit et demande au nouveau Président de la République de maîtriser les produits que nous consommons, « Je pense que le coût de la vie dépend de l’importation. Au Sénégal, nous avons une consommation qui est essentiellement importée.  Il faut dire que nous importons l’inflation. S’il y a hausse d’un quelconque produit dans le monde, le prix augmente automatiquement au Sénégal. Il faut qu’on maîtrise l’essentiel des produits que nous consommons au Sénégal et qu’on soit en mesure de les produire localement ».

Par rapport au pétrole et au gaz dont notre pays dispose, M. Niang, propose une gestion transparence mais aussi, former notre jeunesse à pouvoir travailler sur toute la chaîne de valeur, « Les sénégalais fondent beaucoup d’espoir sur le pétrole et le gaz, nous ne sommes pas encore là, mais il y a un dynamisme global qu’il faut gérer, c’est-à-dire la question de la transparence. La meilleure manière de tirer profit de cela, c’est de se battre technologiquement pour être au point. Il faut former notre jeunesse à pouvoir travailler sur toute la chaîne de valeur de cela. Il faut aussi, qu’on investisse l’argent qui sera issu du pétrole et du gaz sur les priorités nationales et que tout le monde y soit d’accord. Il faut faire des investissements structurants », précise Maleine Amadou Niang, directeur général d’IBP-Sénégal.

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