Par Nouvelleactu
Le syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF) a tenu son conseil syndical national ce week-end passé. Une occasion qui a permis aux responsables du Sadef de faire le bilan de l’année scolaire écoulée et dégager les perspectives. Cette année, les échanges ont tourné sur la professionnalisation des enseignants et des enseignements. Mais selon le Sg du Sadef, pour atteindre la qualité des enseignements apprentissage, il faut nécessairement changer de paradigme, en mettant l’accès sur la professionnalisation.
« Si nous voulons relever les défis d’une éducation inclusive et de qualité pour tous, il faut procéder à la professionnalisation des enseignants, qui abattent un travail remarquable tous les jours » a expliqué Mbaye Sarr.
A l’en croire, les soldats de la craie méritent respect et considération. Mais le secrétaire général du syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF) regrette et dénonce les violences physiques exercées sur les enseignants ces dernières années.
« Il faut que les enseignants soient respectés, considérés et motivés » a-t-il martelé. Pour Mbaye Sarr, la motivation dépasse l’aspect pécunier. « Aujourd’hui la question primordiale pour motiver les enseignants à l’actuelle l’heure c’est la satisfaction des préoccupations des enseignants » s-t-il soutenu.
Ces préoccupations ont nom le règlement définitif de la situation des enseignants décisionnaires, la retraite à 65 ans pour les enseignants pour les permettre d’avoir une retraite adéquate. Mais pas que. Le Sadef réclame aussi la formation pour les chargés de cours et des instituteurs diplômés.
« L’Etat doit ouvrir les passerelles professionnelles à ces instituteurs diplômés pour qu’ils puissent intégrer la Fastef pour subir une diplômante ». Le déficit d’enseignant est aussi une doléance qui préoccupe le syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF). Les responsables du Sadef invite le gouvernement à aller vers un recrutement massif d’enseignants pour combler le gap, qui disent-ils, est énorme.