Par Nouvelleactu

L’inquiétude monte au quartier Mousdalifa à Médina Fass Mbao, commune de Diamaguéne Sicap Mbao, à Pikine. Les habitants du quartier sont sortis en masse hier pour dire non à la construction d’un bassin de rétention dans leur quartier. Ils ont brandi des pancartes avec des slogans : « Non à la dictature de Apix », « Apix Nawloxougnou askan Wi », « Nous réclamons l’exécution du projet initial du Pis 2 », entre autres.

« Notre inquiétude et notre psychose sont liées à la construction du bassin de rétention. Il est très proche des habitations. Et nous trouvons cela anormal » a martelé Moussa Dione conseiller municipal à la mairie de Diamaguéne Sicap Mbao. Selon cet habitant du quartier de Médina Fass Mbao, les populations font face à une grande insécurité, c’est la raison pour laquelle elles sont inquiètes.

« Nous nous sommes mobilisés aujourd’hui (Ndlr, hier) pour manifester notre ras le bol » a-t-il ajouté. A l’en croire, il y’a des maisons qui sont impactées par les travaux mais dont les propriétaires ne sont toujours pas dédommagés. « L’idéal serait d’indemniser tout le monde et de démolir les maisons par la suite. Mais tel n’est pas le cas jusqu’à présent. Cette situation ne peut guère continuer » a fait remarquer M Dione.

L’élu local invite l’Apix à dédommager toutes les personnes dont les maisons sont concernées par les travaux du bassin, pour que les travaux puissent continuer. « Si tel n’est pas le cas, nous nous dresserons contre le projet » a dit Moussa Dione.

« Si les négociations ont échoué dans ce sens, c’est parce que les autorités méprisent les populations de la zone » a-t-il déploré. Lors d’un rassemblement, les habitants de cette partie de la commune de Diamaguéne Sicap Mbao ont souligné que leurs enfants sont exposés à l’insécurité.

« Il n’y a pas d’éclairage aux alentours. La nuit on peut entrer dans le bassin sans s’en rendre compte ». La rencontre a vu la présence d’Ousmane Diouf délégué de quartier Mousdalifa à Médina Fass Mbao. Il n’a pas manqué de dénoncer avec vigueur la non indemnisation des propriétaires des maisons qui abritent les travaux du bassin.

« Ils nous avaient promis de passer depuis avant la fête de Tabaski mais jusqu’à présent nous ne voyons personne. Pis nous n’avons plus d’interlocuteur » s’est offusqué le délégué de quartier.

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