La réunion du comité exécutif régional africain du programme Mémoire du monde pour la mise en œuvre du registre national africain Mémoire du monde et de renforcement de la représentation du patrimoine documentaire au registre international s’est ouverte hier à Dakar. La rencontre est organisée par la commission nationale pour l’UNESCO et le comité régional africain du programme Mémoire du monde. Elle vise la mise en place du registre national mémoire du monde africain.

A cette occasion Pape Momar Diop Président du Comité Régional Africain Mémoire du Monde de l’UNESCO (ARCMoW) a souligné qu’en Afrique le patrimoine documentaire ne se porte pas bien.

« Il y’a 600 biens qui sont inscrits au registre international mais l’Afrique n’en a que 26. En faisant le calcul, on constate que l’Afrique volé très bas. Mais ce que nous voulons, c’est rehausser la présence de l’Afrique au niveau du registre international » a-t-il soutenu. Cependant pour cette année, il y’a cinq biens qui sont proposés à l’enregistrement au registre international.

Il y’a trois comités régionaux au monde. Un pour l’Afrique, un pour l’Asie pacifique et un pour l’Amérique latine. Selon Pape Momar Diop Président du Comité Régional Africain Mémoire du Monde de l’UNESCO (ARCMoW), à travers cette réunion, l’Afrique veut imprimanter son registrer régional.

« A l’issue de cette, notre registre sera imprimanté. Et nous espérons avoir les premières inscriptions l’année prochaine, avant l’assemblée générale du comité régional africain » expliqué M Diop. Pour lui, ce registre a un rôle capital car il va permettre de faire la promotion du patrimoine documentaire africain, à l’instar du patrimoine qui est déjà inscrit au registre international mémoire du monde » a renseigné l’ancien ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO et ancien directeur des Archives. A rappeler que le programme mémoire du monde s’occupe du patrimoine documentaire.

Les participants sont venus d’Afrique du Sud, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Corée du Sud, de la France, du Kenya, de l’Ouganda et du Zimbabwe. Le programme mémoire du monde a été créé dans le but de faciliter la préservation du patrimoine documentaire mondial, d’aider à son accès Universel et de conscientiser les populations sur l’intérêt de sa sauvegarde.

La rencontre a été présidée par le secrétaire général adjoint du gouvernement du Sénégal. Abdoulaye Faye a magnifié cette initiative, qui selon lui, a une portée stratégique, « qui devrait nous permettre de remédier à la sous-représentation de notre patrimoine sur les scènes national et international ».

A l’en croire, la création de ce registre favorisera non seulement la visibilité du patrimoine documentaire africain au niveau international mais aussi une meilleure prise de conscience des Etats membres, des décideurs et du grand public sur l’importance de sa préservation et de sa promotion.

« Cette réunion vient à son heure en ce sens qu’elle permettra de renseigner, voire même de sensibiliser sur la valeur dudit patrimoine, source de richesse collective et d’inspiration mais aussi levier majeur d’un développement durable inclusif » a indiqué M Faye.

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