Le projet entre dans le cadre des priorités de l’UNESCO mais également de la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité ainsi que l’autonomisation des jeunes femmes.
Au Sénégal, la banlieue dakaroise, dans certaines de ses localités, vit une pauvreté persistante malgré les politiques développées par les autorités étatiques pour réunir les conditions propices à une croissance économique soutenue et durable.
Une pauvreté qui touche plus les femmes que les hommes et qui constitue une atteinte aux droits humains.
La Commission nationale de l’UNESCO a initié une série de formation pour renforcer les capacités des femmes. De nombreuses femmes, issues d’une trentaine de groupements de femmes de Pikine, suivent depuis hier une session de formation. Elle est axée sur l’éducation financière.

» L’objectif recherché c’est amélioré les capacités des femmes qui s’activent dans les GIE, dans les activités génératrices de revenus (AGR). Car les femmes gagnent de l’argent mais elles ne savent pas comment dépenser cet argent, comment fructifier l’argent. C’est pourquoi, nous sommes là pour les aider à mieux gérer leurs activités, surtout dans le domaine financier » a expliqué Aliou Ly.
Cette formation entre dans le cadre du programme de participation des femmes qui s’activent dans les micro projets, dans les activités génératrices de revenus (AGR).
» La finalité de cette formation, c’est de lutter contre la pauvreté afin de promouvoir le développement économique des territoires. Nous voulons encourager les femmes à engager la réflexion » a soutenu le secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO au Sénégal.
A l’en croire, ce n’est pas la première fois que la commission nationale de l’UNESCO organise une activité de ce genre.

» C’est la cinquième activité.que nous avons déroulée avec les femmes « . Pour le suivi des femmes formées, Aliou Ly rassure ceci.
» Nous allons les accompagner car par le passé, nous avons eu à remettre des machines à coudre à des femmes que nous avons formées. Aux parcelles assainies Dakar, à Diamaguéne Sicap Mbao, nous avons soutenu des femmes dans divers domaines d’activités » a-t-il ajouté. Les femmes ont été appelées à mieux gérer leurs activités.
» Au niveau de l’UNESCO, nous disons qu’une fois que les femmes obtiennent des financements, elles doivent être très vigilantes, que les revenus qu’elles gagnent puissent servir à leurs familles , surtout dans l’éducation des enfants » a plaidé M Ly.




