Pikine dispose d’une ferme agro écologique dans la zone des Niayes de Pikine, qui emploie des dizaines de jeunes.

Par Younoussa BALDE

Le conseil départemental de la jeunesse de Pikine (CDJ), l’association des migrants de retour et aspirants de Guinaw rail (AMAG), les producteurs de la Valée des Niayes de Pikine (PROVANIA) et Espace de concertation de Pikine-Nord (ECOPN) conjuguent ensemble leurs efforts pour contribuer à la promotion de systèmes de production et de valorisation des produits maraichers à travers les techniques agro écologiques. Avec l’appui de leur partenaire, l’Organisation internationale pour la Migration (OIM), ces quatre organisations ont mis en place un projet de ferme Agro écologique dans la zone des Niayes.

Une visite de terrain hier sur le site a permis de constater que le projet est entré dans sa phase active. « Le projet comporte trois activités de production. Il s’agit du maraichage, de l’agriculture et de la pisciculture. Aujourd’hui, comme vous le constatez tous, nous avons démarré l’agriculture et la pisciculture, en mettant en œuvre une plateforme de compostage pour préparer l’activité de maraichage » explique Ahmet Guèye, président du conseil départemental de la jeunesse de Pikine (CDJ) et membre du projet. A l’en croire, à Pikine, les jeunes ont montré qu’il est possible de développer des activités génératrices de revenus (AGR), à partir de leur terroir.

« Au final, l’objectif est de lutter contre le chômage des jeunes et contre l’émigration irrégulière. Autour de chaque unité, trente (30) personnes ont été formées. Ce qui fait un total de 90 personnes. Certaines travaillent dans le projet, d’autres vont pouvoir développer leurs propres initiatives » soutient M Guèye. S’agissant de la pisciculture, Bira Lo d’Ecopn, informe qu’il y’a déjà 5 000 sujets (poissons) qui sont en élevage. « Dans l’unité de l’aviculture, nous élevons des poulets qui ne consomment pas de comprimés et qui ne seront pas vaccinés. Nous voulons ainsi apporter une réponse contre l’émigration irrégulière » explique Bira Lo. « Certes, il est bien de sensibiliser les jeunes contre l’émigration irrégulière mais nous pensons qu’il est encore mieux de donner aux jeunes des activités pour qu’ils puissent travailler » renchérit M Lo.

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