Par Mame Mbagnick DIOUF

 » Le Partenariat de Ouagadougou (PO) compte atteindre 13 millions d’utilisateurs additionnels de méthodes contraceptives en Afrique’’ a déclaré Dr. Djénébou Diallo, responsable sénior du plaidoyer à l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UPCO).

‘’Le Partenariat de Ouagadougou (mouvement créé en 2011 pour accélérer les progrès en planification familiale dans les neuf pays francophone de l’Afrique de l’Ouest) s’était fixé pour objectif d’atteindre un million d’utilisateurs additionnels de méthodes contraceptives de 2011 à 2015.

Cet objectif a été largement dépassé avec plus d’un million deux cents mille (1 200 000) utilisateurs additionnels,’’ a–t-elle dit, en rappelant la vision du PO qui est d’avoir une Afrique de l’Ouest où un accès au service de planification familiale de qualité améliore la vie des jeunes et sert également de catalyseur pour un développement durable.

Toutefois, elle tient à préciser que la planification familiale n’est pas seulement pour espacer  les naissances mais un outil qui aide à atteindre le développement durable. Par conséquent,  il faut mettre en avant la planification familiale et faciliter l’accès de ses services aux utilisatrices qui le désirent.

Dr. Diallo prenait part à la conférence de presse virtuelle organisée par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème « Adoption et application des lois sur la santé reproductive en Afrique de l’Ouest et du Centre où en sommes-nous ? »

Lors de cette rencontre qui a vu la participation d’une centaine de journalistes de plus de 30 pays africains, Dr. Diallo n’a pas manqué de revenir sur les résultats importants obtenus depuis le lancement du PO.

‘’Entre 2011 et 2023, grâce aux actions du PO, 24658 grossesses non désirées, 8.766.000 avortements à risque et 68.000 décès maternels sont évités dans les  neuf pays. En termes d’impacts, on peut se réjouir de ces résultats même si on reconnait qu’il existe encore des défis à relever.

’’ Parmi les défis, figure en bonne place le contexte humanitaire dans certains pays membres du PO simplement parce que la plupart des financements de ces pays sont orientés vers la sécurité.

‘’Aujourd’hui les situations humanitaires font partie de notre vocabulaire. Nous sommes conscients et nous continuons à travailler avec les pays. Situation humanitaire ou pas, la santé sexuelle et reproductive est une priorité et elle doit être intégrer comme priorité dans tout ce qui est politique et document national.’’ Soutient-elle.

Revenant sur le nouvel objectif de 13 millions d’utilisatrices, La responsable sénior de plaidoyer de l’UPCO souligne que l’implication des jeunes est un point essentiel. ‘’Les jeunes de 15 à 35 ans représentent aujourd’hui  60 à 65% de la population active  nous les avons mis en avant en vue de promouvoir  la Santé sexuelle et reproductive, notamment la planification familiale.

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