CONTRIBUTION

Un grand chamboulement à été effectué dans la magistrature ces derniers jours. D’opiniâtres débats et discussions ont suivi les décisions du conseil supérieur de la magistrature.
Pour notre part, nous tenons à saluer la nomination des magistrats au sein du pool judiciaire financier qui remplace désormais la Cour de répression de l’enrichissement illicite(CREI).

Ce pool financier permettra à la justice de se renforcer d’avantage d’un Arsenal juridique pour lutter contre la délinquance financière, l’enrichissement illicite et les détournements de deniers publics. Le pool judiciaire permettra également de réprimander les auteurs de ces détournements et de préserver les fonds publics.

Toutefois,nous constatons avec une grande désolation des nominations de certains magistrats qui ont joué des rôles majeurs dans les dossiers qui ont pris une tournure politique et tenus en haleine toute l’opinion sénégalaise.

Des dossiers qui ont fait choux gras dans la presse alimentant des tensions politiques d’une rares violences.Ces dossiers qui ont amené des balbutiements dans certaines institutions et envenimer la crise politique faisant ressortir du Sénégal de son îlot de paix et de stabilité qui lui a toujours valu respect et admiration.Ces magistrats dont nous pouvons citer le juge d’instruction Maham Diallo dans le dossier opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko.

Nous pouvons cite l’ancien procureur Abdou Karim Gueye et Le juge Mamadou Seck.
Le conseil supérieur à pris la décision de faire un vaste mouvement qui a l’air d’un purge de magistrats que d’aucun considère à tord ou à raison étaient au service de l’Ancien Régime.

Des nominations promotion pour certains et sanctions pour d’autres. Les magistrats cités précédemment ont été mutés à tambacounda donnant l’impression d’une sanction pour le rôles joués dans les dossiers Sonko-Adji Sarr et forces occultes. Il est fort regrettable que la justice est toujours au service de l’exécutif qui boulonne et déboulonne à sa guise les magistrats.

La rupture annoncée semble être une illusion. Les anciennes pratiques(une justice aux ordres du prince, un Président responsable de la carrière des magistrats,le cordon ombilical entre le parquet et le Ministère de la justice)sont malgré les réformes entamées toujousrs d’actualité demeure aujourd’hui le mal profond qui remet en cause l’indépendance d de la justice.

Nous affirmons avec vigueur qu’une démocratie sous entend la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice et des magistrats, la protection des droits et libertés, une bonne administration de la justice. A l’analyse, nous constatons que le régime actuel est dans la continuité en emboîtant les pas du régime sortant.

SERIGNE CHEIKH ABDOU SARR
Président du mouvement Union Nationale pour la Relève diarigne sa rew

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