L’Union des Techniciens Biologiste du Sénégal (UTBS) en collaboration avec la Direction des laboratoires du Sénégal (DL) organise depuis hier le congrès international de la biologie. Les travaux qui vont se tenir jusqu’au 25 de ce mois se tiennent au Centre International de Recherche de la Formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS) de l’UCAD. Le thème choisi est : « le laboratoire outil de décision incontournable pour la détection et le contrôle des menaces sanitaires »
C’est en présence de toutes les sommités du système sanitaire en particulier le personnel de laboratoire du Sénégal que le premier congrès international de la biologie se tient. Lors du lancement qui a eu lieu hier, le professeur Daouda Ndiaye parrain de la cérémonie a fait savoir que « la situation des laboratoires au Sénégal est satisfaisante. Si je vous dis que le Sénégal est aux normes par rapport à cela c’est vous dire que le Sénégal est un pays développé. Mais l’essentiel y est. On se plaint et on ne se plaint pas. Il y’a beaucoup d’efforts ont été faits pour s’assurer que le Sénégal puisse apporter tant soit peu un appui pour la prise en charge au niveau des laboratoires, le diagnostic. Vu la situation dans laquelle les gens travaillent autant il y a de structures de santé, autant il y a de laboratoires. Il y a des manquements dans la maintenance des équipements, dans l’approvisionnement correcte en provisions nos consommables ».
Ainsi,il précise que dans notre pays, l’essentiel est assuré car dans chaque structure, il y a un biologiste, « Pour les laboratoires, il y a les ressources humaines, les équipements et les consommables s’il y a un déficit quelque part, il y aura un impact. Donc l’essentiel pour nous c’est de trouver dans chaque structure, un biologiste. C’est un fait au Sénégal dans l’écrasante majorité des structures de santé il y a un laboratoire de qualité et fonctionnel où il y a le biologiste qui permet de poser normalement le diagnostic. L’objectif c’est de combler ces déficits-là », a laissé entendre le professeur Daouda Ndiaye. Toutefois Daouda Ndiaye reconnaît qu’il y a quelques pathologies qui ne sont plus diagnostiqués au Sénégal pour des problèmes de plateau technique « Si la direction des laboratoires est plus appuyée par le système et que les moyens soient disponibles, je pense qu’on peut aller vers les normes qui permettront d’avoir assez de ressources humaines au niveau des structures de santé. Parfois une seule personne ou deux dans un laboratoire au niveau des points les plus reculés, cela va être difficile de faire des analyses dans les délais et dans le timing. Plus on descend plus c’est difficile les personnes veulent toujours venir à Dakar parce que les conditions sont beaucoup plus garanties. Mais le délai n’impacte pas sur la prise en charge du malade. Il faut essayer de pousser le système pour prouver son leadership en Afrique en mettant autant de ressources humaines mais en mettant place un système technique de plateforme normé de haut niveau qui nous permet de diagnostiquer toutes les pathologies. Parce que la vérité c’est qu’il y a quelques pathologies qui ne sont plus diagnostiqués au Sénégal pour des problèmes de plateau technique qui sont envoyés en France et ailleurs », précise Daouda Ndiaye.