Le Comité des Nations Unies pour l’Elimination de la Discrimination Raciale (CERD) et le Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (CMW), conjointement avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH)/Bureau Régional pour l’Afrique de l’ouest (BRAO) et le Centre de Recherche et d’action sur les droits Economiques, sociaux et culturels (CRADESC) ont organisé hier une consultation continentale d’experts pour l’Afrique sur la Recommandation Générale/Observation Générale Conjointe du Comité des Nations-Unies pour l’Elimination de la Discrimination Raciale (CERD) et du Comité des Nations-Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (CMW) sur les politiques publiques globales visant à combattre et à éradiquer la xénophobie et son impact sur les droits des migrants et leur famille et des autres non-nationaux (ou perçus comme tels) touchés par la discrimination raciale et tous les motifs de discrimination qui s’y rattachent ».
Environ quatre-vingt (80) participants ont pris part à ces consultations. Selon Ibrahima Guissé expert au comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale, les deux journées de réflexion ont été productives car les participants ont apporté leur contribution par rapport au document qui a été élaboré.
« Ils ont lu le document en profondeur. Ils ont apporté des contributions substantielles qui permettent de prendre en compte les réalités africaines sur cette question d’exclusion et de xénophobie à l’encontre des migrants et des personnes qui sont vulnérables » a expliqué M Guissé.
A cette occasion, les Etats ont été invités davantage à mettre en place des politiques publiques inclusives, des politiques publiques inclusives, qui ne visent pas à discriminer quelque soit les personnes. « Nous estimons que la rencontre de Dakar va permettre aux décideurs politiques de s’approprier de cette question » a-t-il ajouté.
Pour rappel, les deux Comités, en collaboration avec les Bureaux Régionaux des Agences des Nations Unies, notamment le HCDH et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ont entamé depuis septembre 2024, une série de consultations régionales dans les différentes régions du monde, notamment en Asie et dans les Pacifiques, en Europe, les Amériques et l’Afrique.