Par Nouvelleactu 

Le cinquième anniversaire de l’adoption de la C190 de l’organisation internationale du travail (OIT) a été commémoré ce vendredi à l’arène nationale à Pikine (Banlieue de Dakar). La rencontre a été organisée par la fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), section Sénégal.

A cette occasion, la coordination nationale ITF a manifesté son soutien pour la ratification de la C190 au Sénégal. Selon la présidente du comité des femmes ITF, malgré les efforts fournis, il reste beaucoup à faire.

 » Le harcèlement et la violence existent toujours en milieu du travail. Nous invitons le président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, les membres du gouvernement à tout faire pour ratifier la Convention 190 de l’organisation internationale du travail OIT avant la fin de l’année 2024  » a plaidé. Mariama Diallo, non moins secrétaire générale de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS).

La rencontre a été présidée par le secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro, en présence de Gora Khouma, de Elimane Diouf et de la coordonnatrice régionale des femmes ITF Afrique, Mme Assita Ouédraogo.

Selon Mme Assita Ouédraogo, ce projet concerne la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria, la RDC, le Cameroun et le Sénégal, dans le cadre de l’élimination du harcèlement en milieu du travail.

 » Nous avons le Nigéria qui a déjà ratifié la Convention 190. Le Ghana est à deux étapes de la ratification. Au Sénégal, nous avons fait beaucoup de rencontres. Nous avons fait des avancées en vue de la ratification de C190. Nous avons bon espoir que d’ici à décembre, cette convention sera ratifiée. Nous lançons un appel solennel aux autorités sénégalaises pour que d’ici à la fin de l’année, le Sénégal puisse être cité en exemple comme deuxième pays du projet à ratifier la convention 190 de l’OIT  » a plaidé Mme Acita Ouédraogo.

A l’en croire, cette convention permet aux femmes de travailler librement sur les lieux de travail car connaître la C 190 de l’OIT est une promesse d’être en sécurité sur le lieu de travail.

 » Dans le secteur du transport, les femmes.ne sont pas les bienvenues dans certains domaines de travail. On pense que les hommes peuvent mieux faire que la femme. Dans le secteur du transport, beaucoup de femmes souffrent. Elle vivent avec des séquelles psychologues et physiques de la violence et du harcèlement  » a-t-elle soutenu.

 » Malheureusement beaucoup tardent à briser le silence  » a regretté Mme Ouédraogo. Cependant elle estime qu’avec cette convention, les femmes seront libérées et pourront travailler librement sur leur lieu de travail

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