Par Nouvelleactu
Les acteurs de la pêche de Ouakam ont bénéficié d’un financement de 30 millions Fcfa. Une initiative de la coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS), en partenariat avec l’Union des Institutions Mutualistes Communautaires d’Epargne et de crédit (U–IMCEC). La cérémonie s’est déroulée au quai de pêche de Ouakam. Selon Diabel Déguéré, l’objectif recherché conformément aux souhaits du Président de la Caps, Alioune Thiam, est de soutenir les acteurs de la pêche à développer leurs activités.
« Pour que les acteurs de la pêche puissent développer leurs activités, ils ont besoin d’argent pour acheter du poisson. C’est pourquoi, le président de de la coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS), Alioune Thiam a noué un partenariat solide avec une institution financière de la place pour financer les acteurs de la pêche, de tout bord. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce financement » a expliqué M Déguéré.
Ce financement fait suit à celui des acteurs du quai de pêche de Yoff, il y’a quelques jours. « Ces financements seront répétés dans toutes les 46 coordinations des Clpa du Sénégal » a-t-il rassuré. Pour Diabel Déguéré, c’est également une manière de lutter contre l’émigration irrégulière.
« Nous tous, nous savons que le poisson devient de plus en plus rare. Les pêcheurs parcourent de nombreux kilomètres en haute mer pour pouvoir trouver du poisson. Du coup, de nombreux jeunes pêcheurs préfèrent prendre le large car la mer ne nourrit plus son homme. Mais avec les financements, ils pourront développer d’avantage leurs activités. C’est pourquoi, nous estimons que l’Etat doit appuyer la CAPS et son partenaire financier, U-IMCEC » a indiqué M Déguéré.
Le coordonnateur national de la coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) a profité de cette occasion pour dénoncer avec vigueur le phénomène de l’émigration irrégulière. Il lance un vibrant appel pour exhorter les gérants de stations de services et les pompistes à dénoncer les organisateurs des voyages de « la mort ».
« Nous appelons les gérants de station de service et les pompistes à dénoncer vigoureusement les passeurs ou les organisateurs de ses voyages risqués, qui se ravitaillent en carburant avec une certaine quantité. Si un individu achète un certain nombre de bidon d’essence, cela doit susciter la curiosité. Il faut alors les dénoncer auprès des forces de défense et de sécurité. Il est inadmissible qu’un individu se ravitaillent en carburant avec une certaine quantité. C’est aussi un moyen de lutter contre l’émigration irrégulière » a soutenu Diabel Déguéré. A l’en croire, la perte en vie humaine des jeunes en haute mer ne peut plus continuer » a-t-il dit.
