Les responsables de l’association nationale des accidentés de travail (ANATAD) a tenu une rencontre, hier, à son siège social, à Yeumbeul Benne Barak, Banlieue de Dakar. Plusieurs sujets ont été abordés, au cours de cette rencontre. La question des cartes gap, c’est-à-dire, les cartes biométriques a été soulignée. Les accidentés de travail dénoncent les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent avec les cartes biométriques.

« Depuis avril dernier, les détenteurs des cartes peinent à entrer en possession de leur argent » déplorent les accidentés de travail. Selon Mame Birame Diouf, membre de l’Anatad, tous les détenteurs des cartes gap rencontrent d’énormes problèmes. « Nus ne voulons plus de ses cartes. Nous les récusons » tonne M Diouf.

Au cours de cette rencontre, abordant le sujet relatif à la coopérative, les accidentés de travail ont réclamé des terrains pour leurs membres. « La caisse de sécurité sociale a octroyé des terrains aux travailleurs mais il reste. Nous réclamons nos terrains. Car chaque accidenté de travail a un capital dans l’argent de la caisse de la sécurité sociale. Nous avons le droit de bénéficier de ses terrains » martèle M Diouf.

La réforme du code de la caisse de sécurité sociale a été aussi abordée. « Nous estimons que les réformes sont impératives car les lois sont obsolètes. Elles datent de très longtemps. Certes il y’a une commission qui travaille là dessus, mais nous leur demandons de prendre en compte les revendications des accidentés de travail. Nous voulons connaître le contenu de la réforme avant qu’elle ne passe à l’application » a soutenu M Diouf. S’agissant des secours, la question  n’a pas été occultée lors de cette rencontre.

« Mame Birame Diouf et ses camarades dénoncent avec vigueur la baisse des secours, qui est à 25 000 F actuellement. Chaque crédit rentier qui sollicite doit en bénéficier mais tel n’est pas le cas » a regretté Mame Birame Diouf

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