Les étudiants originaires de Kaolack, regroupés au sein de l’Union Régionale des Étudiants de Kaolack (UREK), basée à l’université Cheikh Anta Diop Dakar, ne savent plus où donner de la tête et à quelle autorité se fier. Pour cause, ils seront expulsés dès ce mardi, de l’appartement qu’ils occupent à la Médina, faute de paiement du loyer. Le bailleur dit en avoir ras-le-bol.

« Nous traversons actuellement une crise sociale préoccupante. L’amicale disposait d’un appartement à Médina destiné à héberger les étudiants de Kaolack n’ayant pas de logement. Cet appartement avait été pris en charge pendant cinq mois par une bonne volonté de Kaolack. Cependant, cette aide n’ayant pas été renouvelée, les étudiants font face aujourd’hui à une expulsion faute de paiement, le délai du bailleur expirant aujourd’hui même (Ndlr, hier lundi) » a martelé Mamy Demba Diop.

Selon la chargée de la communication de l’UREK, cette situation est handicapante car dit-elle, de nombreux étudiants restent toujours bloqués à Kaolack, faute de logement. C’est pourquoi Mamy Demba Diop et ses camarades lancent un appel à l’aide.

…Les Responsables de l’UREK interepelent les autorités locales de Kaolack

« Nous interpelons les autorités locales de Kaolack et toutes les bonnes volontés à nous venir en aide car l’heure est grave nous » a exhorté M D Diop. A l’en croire, l’amicale ne bénéficie d’aucune subvention ni de budget, et c’est uniquement grâce à l’engagement personnel et au don de soi que la structure continue de fonctionner.

D’après toujours les responsables de l’union régionale des étudiants de Kaolack, les étudiants originaires de la région de Kaolack représentent 31% de la population estudiantine de l’UCAD. L’amicale, qui regroupe 41 communes et 3 départements, est aujourd’hui confrontée à de graves difficultés. Le nouveau bureau, entré en fonction le 28 juillet 2024, a hérité d’une situation critique : aucun fonds dans la caisse et aucun étudiant logé avant son intervention.

3 Commentaires

  1. Depuis notre naissance on constate de jour en jour le recul de la région de kaolack comparé aux autres régions
    Des autorités incompétentes, des politiciens menteurs, opportunistes qui ne tiennent jamais leurs engagements politiques
    Des routes aux temps du colon qui causent toujours des accidents mortels jamais réfectionner
    Des infrastructures désuètes tels les bâtiments du Lycée Valdiodio Ndiaye
    Une ville qui souffre d’infrastructures et d’équipements industriels
    Des inondations qui ne cessent d’augmenter et faire peur certains familles chaque années
    Tellement salle ,les mouches la journée, les moustiques la nuit Kaolack va très mal
    Faaroukh

  2. <>
    Nelson Mandela
    En tant qu’étudiant originaire de Kaolack, je ne peux rester silencieux face à cette situation préoccupante. Comment peut-on espérer un développement harmonieux si nous étudiant, l’élite de demain, devons lutter pour un simple toit ?

    L’UREK n’est pas qu’une association, c’est un pilier pour de nombreux étudiants kaolackois. Son rôle est vital, et il est inacceptable qu’elle soit laissée à l’abandon. Nous appelons les autorités locales à agir pour que cette structure continue d’exister et de soutenir ceux qui en ont besoin.

    #LogementÉtudiant #KaolackDoitRéagir

  3. L’avenir d’un pays se construit dans ses salles de classe, pas dans l’angoisse du lendemain.
    Nelson Mandela
    En tant qu’étudiant originaire de Kaolack, je ne peux rester silencieux face à cette situation préoccupante. Comment peut-on espérer un développement harmonieux si nous étudiant, l’élite de demain, devons lutter pour un simple toit ?

    L’UREK n’est pas qu’une association, c’est un pilier pour de nombreux étudiants kaolackois. Son rôle est vital, et il est inacceptable qu’elle soit laissée à l’abandon. Nous appelons les autorités locales à agir pour que cette structure continue d’exister et de soutenir ceux qui en ont besoin.

    #LogementÉtudiant #KaolackDoitRéagir

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