Le Président du mouvement And Suxuli Sénégal (M.A.S.S) Cheikh Ahmeth Tidiane Sèye dénonce avec vigueur et détermination la violence qui émaille la campagne électorale, surtout ces derniers jours.
« Nous nous inscrivons sur la même ligne que le président de la République Bassirou Diomaye Faye. La veille du démarrage de la campagne, Son Excellence le Président Diomaye Faye a appelé tous les acteurs politiques à plus de responsabilité et à la retenue. Ce qui est tout à fait normal car une campagne électorale est un moment de débat d’idées et non de violence » a rappelé M Sèye. « Nous, notre vœu c’est que les acteurs politiques cultivent un débat d’idées riche et fécond et non de la violence » a-t-il ajouté.
Cependant il condamne aussi les attaques perpétrées contre la caravane d’Ousmane Sonko. ‘’Cheikh Suxali’’ invite l’Etat à prendre ses responsabilités. « Nous avons constaté avec regret et amertume des scènes de violences dans l’arène politique. Il y a quelques jours le cortège de notre tête de liste Ousmane avait été victime d’une attaque. Cela est vraiment déplorable. Et nous exprimons notre soutien et notre solidarité à M. Ousmane Sonko. Nous comprenons parfaitement le discours qui a été tenu. Sa déclaration constitue une réponse aux innombrables attaques dont il faisait l’objet. Je pense que l’État doit prendre la plénitude de ses responsabilités afin que la paix et le calme puisse revenir dans ce pays. » a martelé Cheikh A. T. Sèye.
A l’en croire, les autres leaders politiques doivent s’inspirer d’Ousmane Sonko, qui souligne-t-il, ne dit pas du mal à ses adversaires, depuis qu’il était dans l’opposition. Pour le président du M.A.S.S, la tête de liste nationale de Pastef fait de l’animation politique mais il ne profère pas de propos discourtois à ses adversaires. Aux futurs députés, « Cheikh Suxali » les invite à être des modèles et à être aux services du peuple.
« Un député doit avoir la culture du dialogue, la capacité de discernement pour faire des propositions de lois pertinentes » a indiqué M Sèye, lors de cet entretien avec le journal En-Relief.