Par Mame Mbagnick DIOUF

Pourquoi le carton rouge ? Dr. Diallo dira  que le sport et la culture sont deux leviers importants et universels pour rassembler beaucoup de monde et c’est une occasion d’utiliser leurs capacités de mobilisation pour dire zéro tolérance à l’égard de la discrimination à l’égard des femmes et des filles.

Lors d’une conférence virtuelle avec des journalistes membres du Réseau des médias africains pour la Promotion de la santé et de l’Environnement (REMAPSEN), le président de l’Ong ARDN qui fut pendant une dizaine d’années le directeur du bureau de communication du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a fait part aux participants les raisons de son engagement à s’investir dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

« C’est d’abord l’éducation que j’ai reçue de ma mère qui me disait de toujours faire attention à tout ce qui concerne les violences et les discriminations à l’égard des femmes et des filles, ensuite, mon mentor Koffi Annan, ancien Secrétaire Général des Nations Unies avait parmi ses priorités, la lutte contre les VBG et enfin,  pour moi, les violences contre les filles et les femmes sont une violation des droits de la personne. Et une violation des droits de la personne  c’est une violation des droits de chacune et de chacune d’entre nous. »A-t-il expliqué.

Le projet carton rouge, selon l’initiateur, concerne une mobilisation à tous les niveaux de la communauté : les gouvernants, les membres de la société civile, les hommes et femmes des médias, les parlementaires, entre autres. Le sport et de la culture sont les leviers sur lesquels, la campagne « Carton rouge » compte se servir pour espérer obtenir un monde sans discrimination ni violences à l’égard des femmes et des filles.

Avec des décennies d’expérience dans le système des Nations Unies, le Docteur. Diallo est convaincu que la communication constitue un élément essentiel pour atteindre les objectifs de ce projet. C’est ainsi  qu’il magnifie la collaboration du REMAPSEN et s’engage à lui faciliter un partenariat avec l’Association Nationale des Journalistes noirs américains qui regroupe 4000 journalistes de la grande presse américaine et l’association des propriétaires des médias dans la communauté noire américaine.

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