Accès à l’information à la télévision, accès à l’éducation…

La Communauté des Sourds du Sénégal expose ses revendications.

Par Younoussa BALDE

La communauté des sourds du Sénégal n’est pas très contente des autorités. Elle rencontre d’énormes difficultés dont les plus saillantes sont l’accès à l’information et l’accès à une éducation de qualité. Les sourds ont tenu une conférence de presse hier, au complexe culturel de Pikine pour exprimer leurs préoccupations.

« Nous faisons partis de la société. Mais en matière d’information, nous avons un véritable problème d’accès à l’information. Pendant les événements qui se passent au Sénégal, nous ne comprenons rien. Car il n’y a pas d’interprètes dans les télévisions. Nous réclamons des interprètes à la télévision nationale et dans les chaines de télévisions privées. Cela nous facilitera l’accès à l’information. Nous regardons les éditions des télévisions mais nous ne comprenons rien » peste Seydina Alioune Sow, président de la fédération nationale des sourds du Sénégal.

Les signe du président de la fédération nationale des sourds du Sénégal ont été interprétés par François Manga, interprète, professeur en langage des signes. Dans le domaine de l’éducation, les sourds soulignent qu’ils rencontrent aussi des problèmes. « Figurez-vous que nous n’avons que deux petites classes ou nos élèves apprennent. Elles sont logées ici au complexe où l’on nous abrite. Ces deux classes, c’est pour tous les sourds de Pikine, de Guédiawaye et environs. Vous voyez, c’est trop insuffisant. Nous réclamons des autorités la création d’écoles adaptées au handicap des sourds » martèle S A Sow.

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