La convention nationale des écrivains et éditeurs du Sénégal s’est réunis le weekend dernier à Guédiawaye pour se pencher sur les maux dont souffre leur secteur. Selon leur président Pape Samba Badji, il y a le problème d’accessibilité des maisons d’édition, manque de formation mais également les problèmes de diffusion qui plombent leur travail.

Plusieurs écrivains, éditeurs et diffuseurs s’étaient réunis à Guédiawaye pour échanger sur les problèmes qui plombent leur secteur. Selon leur président, à l’issue de cette rencontre, un dossier sera présenté aux candidats à la présidentielle retenus par le conseil constitutionnel,

« Nous sommes là aujourd’hui, pour diagnostiquer les problèmes des écrivains, éditeurs et diffuseurs sont confrontés en faire une liste et également proposé des solutions. Nous n’allons pas se contenter de lister les problèmes et de proposer des solutions. Nous allons mettre dans un dossier que le comité scientifique va rédiger et le document sera présenté éventuellement à ce qui seront retenus comme candidat à l’élection présentielle. Ce que nous voulons c’est de rencontrer l’ensemble de ces candidats après que le conseil constitutionnel aura fini de faire sa liste et de leur proposer le document et leurs demander s’ils sont prêts à réaliser le document dans lequel se trouve les propositions des éditeurs et écrivains pour développer la littérature au niveau du Sénégal », a informé, Pape Samba Badji, président de la convention nationale des écrivains et éditeurs du Sénégal.

Selon lui, leur secteur souffre de beaucoup de maux, « Les problèmes sont nombreux. Pour les écrivains, nous avons un problème d’accessibilité aux maisons d’éditions parce qu’on ne trouve pas une maison d’édition qui a les moyens d’édité rapidement l’œuvre. Il y a aussi la capacité, la formation, des agents de la maison d’édition mais également les moyens lui permettant d’édité un auteur sans lui demandé de l’argent. Il ne faut pas oublier que la loi interdit à une maison d’édition de demander de l’argent à un auteur et il se trouve qu’il y a des maisons d’édition que demandent de l’argent à un auteur avant de le publier. Il y a également le problème de la diffusion », Pape Samba Badji.

Il souhaite également que le fond alloué à l’édition soit augmenté, « Nous voulons que l’Etat augmente les moyens alloués à l’édition et quand je parle de l’édition, je fais allusion aux auteurs, et aux maisons d’auditeurs. Le fonds doit être élevé à auteur de deux milliards », renchérit, Pape Samba Badji.

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