Par nouvelleactu
Le 27 décembre 2023, le Député-Maire de la Commune de Bokidiawé, Kalidou Wagué à Bokidiawé a été victime d’une agression. Selon les responsables de la plateforme les forces vives du département de Matam, les bourreaux de Kalidou Wagué sont des nervis proches de Farba Ngom. Ils soulignent qu’ils avaient même fait usage de pompes à gaz et caillaissé le véhicule du député-maire de Bokidiawé. Les forces vives du département de Matam ont organisé une conférence de presse, hier, pour monter au créneau. Ils dénoncent avec la dernière énergie cet acte qu’ils qualifient de barbare.
« Ainsi, nous dénonçons avec fermeté ces violences commises quotidiennement par ou au nom de Farba Ngom. Nous invitons le Président de l’Alliance pour la république, Macky Sall et le candidat de Benno Amadou Ba, à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour restaurer la discipline, l’ordre et la démocratie internes. Nous invitons également l’assemblée nationale et l’association des maires du Sénégal à condamner avec véhémence cette agression subie par l’Honorable Député-Maire Kalidou Wagué. Aussi, nous dégageons toutes responsabilités dans l’hypothèse où nos alertes et interpellations resteront sans suite » s’indignent les forces vives de Matam.
Pour faire face aux agressions, les forces vives de Matam décrètent la loi du talion. « Conscientes que le Sénégal est un Etat de droit, nous invitons nos partisans ou toutes autres victimes des agressions de ce « Monsieur » ou de ses sbires, à exercer leur droit à la légitime défense tel qu’il est consacré par les lois et règlements en vigueur dans notre pays » ont-elles recommandé.
Selon toujours les forces vives de Matam, la violence dans les manifestations et discours politiques dans le département de Matam est devenue récurrente avec notamment le sabotage de la journée de lancement de la campagne de collecte de nos parrainages le 17 octobre dernier par des jeunes à la solde du camp de Farba Ngom avec toujours des pompes à gaz dans une salle hermétiquement fermée.
« Cette situation, qui perdure depuis plusieurs années, a été favorisée par le mutisme, la tolérance et parfois la bienveillance dont ont fait montre les responsables du parti(APR) au plus haut niveau qui n’ont jamais cherché à endiguer la violence encore moins à recadrer ses instigateurs » fustigent-elles.