Arrestation d’Aliou Sané :

La plateforme Jammi Rewmi parle d’un acharnement qui ne dit pas son nom

Par Younoussa BALDE

La plateforme Jammi Rewmi dont est membre Aliou Sané, non moins président de Y’en a marre, dénonce avec la dernière énergie l’arrestation du vice coordonnateur de la plateforme F24. Jammi Rewmi parle d’un acharnement qui ne dit pas son nom. Le communiqué de la plateforme Jammi Rewmi est signé par plusieurs organisations de la société civile

 » Nous organisations de la société civile autour de la plateforme « JAMMI REWMI » sommes très préoccupés par les vagues d’arrestations et d’emprisonnements de militants et sympathisants de l’opposition qui sont pour la plupart restées sans suite (avec une lenteur judiciaire exagérée), mais surtout par l’arrestation d’Aliou SANE, membre de la société civile, Coordonnateur du Mouvement Y’en a marre et Vice Coordonnateur du Front des Forces Vives du Sénégal (F24).

Au moment où l’observatoire National des lieux de privation de libertés souligne les mauvaises conditions des détenus avec des effectifs pléthoriques, nous appelons les autorités à diligenter dans les meilleurs délais les cas des détenus politiques.

Nous considérons que l’appel du procureur consistant à garder Aliou SANE en détention, relève d’un acharnement qui ne dit pas son nom. Nous rappelons également que la société civile sénégalaise dans son rôle de veille pour la sauvegarde des acquis démocratiques, n’acceptera aucune entrave à la libre expression et à la critique objective de l’action gouvernementale, en plus du droit de manifester qui constituent une liberté fondamentale de tout être humain, consacrée dans la charte fondamentale de notre pays.

En cette période où le renoncement du Président à une troisième candidature a entrainé une baisse des tensions sociopolitiques du Sénégal, nous invitons les autorités à décrisper davantage la situation pour plus de calme et de sérénité dans le pays en libérant Aliou SANE et tous les détenus politiques, et en accordant le droit de manifester aux citoyens qui le désirent sous l’encadrement de la loi  » lit-on dans la missive

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