Par Nouvelleactu

Il n’est pas exagéré de dire que le secteur de bijouterie est presque à l’agonie. Les plaintes et complaintes sont nombreuses. Elles ont pour nom : mise en place d’un comptoir national de vente et d’achat d’or, baisse des importations, lutte contre la concurrence, l’accès à la formation, au financement, entre autres.

Selon Baye Khaly Thiam président du Gie « And Suxali Sunu métier », les bijoutiers du Sénégal végètent dans de nombreuses difficultés.

« Nous avons de l’or mais il n’y a pas de comptoir commercial. Aujourd’hui, beaucoup de bijoutiers sont en prison. Ils sont arrêtés pour avoir acheté de l’or dans le marché noir. Donc il nous faut un comptoir commercial. Aussi, il faut baisser les importants car certains font entrer de la contrefaçon dans le pays. Cette concurrence que nous trouvons déloyale est en train de porter un coup dur au secteur de la bijouterie. Nous rencontrons d’énormes difficultés » a tonné Baye Khaly Thiam.

Le Gie « And Suxali Sunu métier », avec le soutien d’Enda Graf et du fonds de financement pour la formation professionnelle et technique (3FPT) a formé 160 bijoutiers, dont 30 à Touba et 30 à Dakar. La formation a été axée sur les technique de bijoux filigrane, traditionnel et montures.

« Le filigrane était presque disparu. C’est pourquoi le GIE and suxali Sunu métiers a jugé important de faire cette formation car un bijoutier qui métrise les techniques de bijoux filigrane peut diversifier ses offres, étant entendu que le filigrane local est le meilleur des bijoux » a renchéri M Thiam.

 

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