Composé de médecin spécialistes, de sage femmes, d’infirmiers, de
bénévoles, d’étudiants et de « badiénou gox », l’association offensive contre
le cancer qui est une organisation à caractère humanitaire qui exerce dans le
domaine de la santé publique et qui lutte contre le cancer sur toutes ses
formes a organisé une journée de dépistage du cancer à Pikine. Selon le
président de cette structure, 90% des sujets qui développent des pathologies
tumorales proviennent souvent de la banlieue et 60 à 70% viennent en
phase tardive

Pour stopper la progression du cancer au niveau de la banlieue, l’association
offensive contre le cancer a organisé à Pikine une journée de dépistage de
cette maladie. Selon le président de cette structure, la plupart des femmes qui
souffrent de cette maladie proviennent de la banlieue, ce qui justifie selon lui le
choix porté sur Pikine par leur association pour organiser cette journée, « Nous
sommes aujourd’hui à Pikine car nous avons remarqué que 90% des sujets qui
développent des pathologies tumorales proviennent souvent de ces localités et
malheureusement, 60, voire 70% parmi eux viennent en phase tardive dans les
structures sanitaires. C’est pourquoi, nous en tant que jeunes, en tant que fils
de cette localité, nous avons décidé de soutenir la population. Comme vous le
savais, il est beaucoup plus simple de faire une prévention que de guérir une
maladie comme le cancer. Nous voulons aussi à travers ce geste donner notre
partition à travers un programme déjà établi par le gouvernement du Sénégal
dans le cadre de la lutte contre le cancer mais aussi de donner une chance à
nos mamans, nos tantes, de filles et sœurs qui sont dans notre localité pour se
faire dépister », a fait savoir Dr Sall, président de cette structure.

Selon lui, si au
cours de cette journée de dépistage des cas positifs sont notés, il précise que
leur association va les prendre en charge, « Aujourd’hui, nous avons décidé de
dépister au minimum 100 personnes car c’est notre première édition et nous
ne comptons pas arrêter en si bon chemin car nous voulons aussi l’organiser
dans d’autres localités. De façon standard, s’il y a des cas positifs, il y aura une
prise en charge.

Nous allons les orienté dans des unités de traitement mais
aussi, à notre niveau, nous allons aussi essayer de les prendre en charge.
Aujourd’hui, le cancer est devenu un problème de santé publique, c’est pourquoi, nous pensons que la prévention est la seule alternative pour lutter
contre cette maladie », a-t-il fait savoir.

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