Lancée le 11 aout par le ministre des collectivités territoriales, la semaine nationale de l’état civil a pris fin avant-hier à Guédiawaye. Cette initiative qui avait pour objectif de renforcer la communication et le plaidoyer autour de l’état civil a permis au ministère de toucher plusieurs personnes dans différentes région dans le cadre de la sensibilisation. Ainsi de la cadre de la digitalisation de l’Etat civile,  plus de huit millions d’actes sont déjà numérisés.

Après le lancement de la semaine nationale de l’état civil qui s’est tenu à Matam, plusieurs activités de sensibilisation et de renforcement de capacités ont été organisées à Dakar et à l’intérieur du pays. Il s’agit entre autres des fora communautaires et des rencontres entre pairs regroupant les acteurs de l’état civil,  « Ces forts moments d’échange nous ont permis de constater les nouveaux défis à relever dans le secteur de l’état civil. Il s’agit notamment de l’amélioration de l’accessibilité à des services d’état civil performant, la modernisation des infrastructures, l’archivage des registres la sensibilisation des communautés, mais également de la digitalisation du service.  Effectivement aucun pays ne peut se développer sans un bon système d’enregistrement de l’état civil. Les systèmes d’état civil constituent le fondement des écosystèmes d’identité nécessaires pour améliorer la prestation de services à l’ensemble de la population », a fait savoir d’emblée Papa Sambaré Ndiaye, directeur de cabinet du ministère de collectivités territoriales.

Ainsi, il lance un appel à la population d’épargner les états civil quand il y a manifestation, « Pour que le système d’état civil fonctionne correctement, il est primordial que tous les acteurs du secteur, plus particulièrement les populations comprennent bien comment le système fonctionne. Il s’agit de les amener à bien comprendre non seulement les raisons pour lesquelles l’enregistrement des faits d’état civil est nécessaire, mais aussi l’intérêt que représentent un tel système et les avantages qu’il peut lui procurer.  Je voudrai appeler les populations d’épargner les centres d’état civil. Quand on brule un centre d’état civil, on brule la vie de toute une communauté. Il faudra des années avant une reconstitution complète des registres. L’état civil c’est notre patrimoine commun. Il nous appartient de bien le tenir et le sécuriser ».

Mr Ndiaye d’ajouter qu’à la date d’aujourd’hui, plus de huit millions d’actes sont déjà numérisés, « D’ailleurs pour mieux sécuriser le patrimoine, nous avons lancé un vaste programme de digitalisation du système d’état civil qui vise également à faciliter l’accès à un service d’état civil de qualité. C’est dans ce cadre que nous avons entamé la numérisation de tous  les centres d’état civil. A ce jour plus de huit millions d’actes sont déjà numérisés. Parallèlement à la numérisation, les opérations d’indexation sont en cours. Elles seront suivies par la mise en place d’un registre national de l’état civil avec une application de gestion des faits d’état civil, qui va centraliser l’ensemble des données sécurisées de toutes les Collectivités territoriales et des postes consulaires. En plus de l’application l’ANEC a lancé, il y’a quelques jours, le processus de mise en place d’une plateforme des usagers. Cette plateforme permettra aux citoyens de pouvoir demander un acte d’état civil sans se déplacer », a-t-il ajouté.

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