Pour promouvoir l’éducation des jeunes filles handicapées et leur maintien dans le système scolaire,  le comité des femmes de la fédération des associations de personnes handicapées (CF-FSAPH) de Guédiawaye a tenu hier à Golf-Sud un forum sur l’éducation inclusive regroupant tous les décideurs de l’éducation dans la banlieue dans le but d’avoir des décisions prises pour la prise en charge des enfants handicapés pour leur maintien à l’école.

Dans le but d’offrir une meilleure prise en charge de scolarisation des personnes handicapées dans les écoles publiques du département de Guédiawaye. La fédération, regroupant différentes associations de personnes handicapées du département qui  œuvre pour le respect des droits des personnes handicapées surtout la prise en charge de leurs besoins spécifiques en matière d’éducation inclusive a invité aux collectivité territoriales de s’impliquer davantage pour que l’éducation inclusive soit une réalité dans le département de Guédiawaye et dans la banlieue en général.

« nous voulons travailler à ce que les personnes handicapées ne soient pas exclues, sur le fondement de leur handicap, du système d’enseignement général et à ce que les enfants handicapés ne soient pas exclus, sur le fondement de leur handicap, de l’enseignement primaire et secondaire gratuit et obligatoire. A ce que les personnes handicapées puissent, sur la base de l’égalité avec les autres, avoir accès, dans les communautés où elles vivent, à un enseignement primaire et secondaire intégré, de qualité et gratuit.  A ce qu’il soit procédé à des aménagements raisonnables en fonction des besoins de chacun.

A ce que les personnes handicapées bénéficient, au sein du système d’enseignement général, de l’accompagnement nécessaire pour faciliter leur éducation effective à ce que des mesures d’accompagnement individualisées efficaces soient prises dans un environnement qui optimise le progrès scolaire et la socialisation, conformément à l’objectif de pleine intégration », a laissé entendre Fatou Diop, la secrétaire générale du comité des femmes de la fédération des associations de personnes handicapées (CF-FSAPH) de Guédiawaye.

A l’en croire, le matériel éducatif fait souvent défaut, «  si aujourd’hui, nous avons un faible taux des enfants handicapés qui vont à l’école, c’est lié un peu aux matériels qui  est un peu spécifique. Si nous prenons les enfants malvoyants qui utilisent le matériel braille qui coûte vraiment cher, il y a aussi la question de l’interprète en langue des signes. Aujourd’hui, nous demandons à l’Etat du Sénégal mais aussi aux collectivités territoriales de s’impliquer davantage pour que les enfants handicapés puissent étudier dans de meilleures conditions », souhaite Fatou Diop.

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