L’école sénégalaise est marquée depuis quelques temps par une série de grève pour protester contre le report de la présidentielle. Une situation jugée inacceptable par la Fédération Nationale des Associations de Parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPES). Ces parents d’élèves taxent ces enseignants grévistes de politiciens encagoulés. Ainsi, ils demandent à l’Etat de prendre les mesures qui s’imposent pour les barrer la route. 

Depuis quelques temps, des enseignants membres de « Aar Sunu élections » boycottent les cours pour protester contre le report de la présidentielle. Ce qui a mis la Fédération Nationale des Associations de Parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPES) dans tous ses états,

« La Fédération Nationale des Associations de Parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPES) toujours dans sa dynamique d’alerte et de veille, constate avec amertume des perturbations dans le secteur de l’éducation. De multiples grèves dans le système éducatif observées par des syndicats d’enseignants affiliés à des mouvements politiques sont notées courant mois de Février 2024. Ces mêmes syndicats se réclamant de « Aar Sunu élection » boycottent les cours pour soi-disant s’opposer au report de l’élection présidentielle.

Ce que la FENAPES juge inacceptable. La grève est un droit certes, mais cela ne leur donne pas pour autant le droit d’ôter aux élèves leur droit à l’éducation. La FENAPES condamne fermement ces boycotts motivés par des considérations purement politiciennes ». Peut-on lire dans le communiqué signé par le président par intérim de la FENAPES. Ainsi, ces enseignants demandent à l’Etat du Sénégal de prendre toutes ses responsabilités afin de sanctionner ces enseignants grévistes.

« Nous appelons les parents d’élèves et d’étudiants à s’opposer à ce sabotage organisé de l’école sénégalaise. Nous comptons dérouler un plan d’actions pour faire face parce que l’école publique ne doit pas être prise en otage par des politiciens encagoulés. Nous demandons à l’Etat du Sénégal, leur employeur de prendre les mesures qui s’imposent. Nous sommes et demeurerons les sentinelles de notre patrimoine commun qu’est l’école en général et l’école publique en particulier », conclut le communiqué.

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