Le ministre de la femme, de la famille et de la protection des enfants, Fatou Diané était à Guédiawaye hier ou elle a octroyé des financements à 262 groupements à autour de 262 millions. Ainsi, chaque groupement de 10 femmes recevra 1 million de FCFA. Lors de cette cérémonie, la ministre a demandé aux femmes de rembourser pour pouvoir permettre aux autres de pouvoir bénéficier de financements.

Dans le cadre de l’autonomisation des femmes, le ministre de la femme, de la famille et de la protection des enfants vient d’appuyer les femmes du département de Guédiawaye. Ainsi, une enveloppe de 262 millions de FCFA a été mobilisée pour financer 262 groupements de femme, « Nous lançons aujourd’hui, la campagne de financement aux femmes. C’était un long processus que nous avons commencé depuis quelques mois à enrôler les femmes qui sont demandeurs. C’est aujourd’hui l’aboutissement de cette procédure de financement d’un montant de 262 millions FCFA et attribué à 262 groupements de femmes et dans chaque groupement, il y a 10 femmes.

Donc, ce financement touchera 2.620 femmes dans les 5 communes du département de Guédiawaye mais pour aujourd’hui, nous démarrons avec 2 communes à savoir la commune de Sam Notaire et la commune de Ndiaréme Limamoulaye et pour les autres communes, nous revenons encore demain, (aujourd’hui) pour compléter. Ce sont des financements qu’on appelle autonomisation des femmes et cela est destiné à impulser le développement féminin, c’est des petits financements de 200 mille FCFA par femme », a informé Fatou Diané, ministre de la femme, de la famille et de la protection des enfants. Ainsi, elle lance un appel à toutes ces femmes bénéficiaires de penser à rembourser car cela va permettre aux autres de pouvoir bénéficier d’un financement,

« Il faut noter que beaucoup de ligne de crédit sont mobilisé pour accompagner les femmes au Sénégal. Mais, nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de ligne de financements qui sont mobilisé pour les femmes à travers même des ministères sectoriels, à travers la Der,  le Fongip, et beaucoup d’autres instruments qui sont articulés autour des besoins des femmes.Mais, il y avait un problème d’articulation de ces instruments. Cette année, nous avons fait beaucoup d’effort dans ce sens. Il faut rappeler aussi qu’un crédit est toujours un crédit quelques soit la source. Certains pensent souvent que les financements que nous donnons sont des financements politiques et qu’elles ne doivent pas payer. Je leurs demandent de faire leur maximum pour payer les crédits parce que cela va permettre aux autres de pouvoir recevoir elles aussi des financements », souhaite la ministre.

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