Hygiène et qualité :

La Caps outille les femmes transformatrices pour les aider à exporter leurs produits halieutiques.

Par Younoussa BALDÉ

Les femmes transformatrices de produits halieutiques rencontrent beaucoup de difficultés pour exporter leurs produits. A cause du non respect des normes internationales sur l’hygiène et la qualité. Consciente de cela, la coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) veut renverser la donne. Depuis quelques semaines, dans le cadre de ses activités, elle a initié un vaste programme de formation à l’intention des femmes transformatrices et d’autres acteurs de la pêche. La formation est axée sur l’hygiène et la qualité.

 « Nous avons fait Yenne, Pencum Sénégal, Ngor. Aujourd’hui (Ndlr, hier) nous sommes au marché central au poisson de Pikine et nous allons continuer sur le Port autonome de Dakar. Dans ces deux sites, de nombreuses femmes seront formées. Tout ceci, pour dire que le Président Alioune Thiam, président de la Caps a une autre vision de la pêche. Il veut aider les femmes à conserver aussi longtemps que possible les produits halieutiques. Cela passe par la formation. Une formation appuyée par le 3Fpt » explique Diabel Déguéré.

Selon le coordonnateur national de la coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS), l’ambition d’Alioune Thiam est de sillonner tous les sites de pêche au Sénégal, afin de former les femmes. « Nous avons 93 coordonnateurs à travers le territoire national. Nous irons les voir pour former les femmes » informe M Déguéré. Mais à l’en croire, après la formation, la Caps va accompagner les femmes.

Cependant le coordonnateur de la Caps invite l’État central à les accompagner davantage. « Le secteur rencontre pas mal de difficultés. Les changements climatiques ont eu des effets sur la pêche. La ressource est rare, les pêcheurs vont très loin en mer avant de trouver du poisson. Nous voulons acquérir les pirogues à fibres de verre pour plus de sécurité pour les pêcheurs. Pour arrêter les disparitions en mer, la Caps sollicite de l’État des appareils de géolocalisation. Idem pour les gilets de sauvetage. Nous voulons aussi que l’État accroît les financements des femmes qui évoluent dans le secteur » plaide M Déguéré.

 

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