Discuter sur des mécanismes de prévention, d’anticipation qui pourront permettre aux collectivités territoriales en collaboration avec les communautés organisés dans les quartiers de préparer l’hivernage en se dotant d’outils de planifications basés sur une évaluation des capacités disponibles. C’est tout le sens de la présentation des plans de contingence pour les communes par l’ONG eau, vie, environnement (Eve).
Pour minimiser autant que possible les dommages sur les biens, les personnes et les infrastructures soient garantis pendant les pluies, l’ONG EVE, en collaboration avec le ministère en charge de la prévention des inondation et l’ONG IBP ont tenu hier à la présentation des plans de contingence pour les communes, « Il faut noter que tout la Sénégal et la banlieue en particulier a sentie de façon très sensible que les inondations ont baisées d’intensité grâce à l’action du gouvernement depuis 2012 avec l’élaboration de la mise en œuvre de ce plan de contingence. Il faut aussi dire que l’Etat lui seul ne peut pas parvenir à bout d’un phénomène aussi complexe, c’est la raison pour laquelle l’implication de l’ensemble des acteurs surtout au plan communautaire, les collectivités territoriales, cette implication s’avère nécessaire. Ce que nous voulons, c’est un engagement communautaire », a fait savoir le préfet de Guédiawaye Ibra Fall, venu représenter le ministre Issakha Diop. Ainsi, il fait savoir que la plupart des ouvrages sont aujourd’hui transformés en dépotoir d’ordure, « Nous avons constaté hélas que les canaux conçus pour évacuer et drainer les eaux ont été transformés dans beaucoup de localités en dépotoir d’ordure. C’est un comportement à ne pas encourager, il n’est pas conforme avec les valeurs républicains, les valeurs civiques. C’est quelques choses à combattre absolument et l’engagement communautaire constitue à cet égard un moyen efficace de lutter contre les mauvais comportements donc préservé ces ouvrages si précieux qui coutent très chers et qui jouent un rôle extrêmement important dans l’évacuation des eaux de pluie », informe Ibra Fall, préfet du département de Guédiawaye. Ces plans de contingence comportent plusieurs enjeux, mais la plus importante consiste à la protection des ouvrages, « Je pense que le plan de contingence se prépare quand il n y a pas l’évènement parce que vous ne pouvez pas être en situation et élaborer un plan de contingence. La mise en œuvre des plans de contingence c’est essentiellement la gestion de l’information. Maintenant, il y a plusieurs enjeux qui peuvent se poser pour que les effets escomptés à savoir minimiser autant que possible les dommages sur les biens, les personnes et les infrastructures soient garantis. C’est ce travail que nous allons faire », a fait savoir Abdou Diouf, secrétaire exécutif de l’ONG Eve. De son coté, Djibril Badiane de Ibp Sénégal informe qu’un plan de recrutement de 2 mille jeunes sur le plan national est en gestation pour qu’ils participent à la lutte contre les inondations, « Dans le cadre de cette collaboration, il est prévu de mettre à la disposition des collectivités territoriales des plans de contingence pour mieux savoir les risques liés aux inondations. Pour le 3em axe de cette collaboration, le ministère en charge de la prévention des inondations a jugé nécessaire de s’appuyer sur le volontariat au niveau communautaire ainsi, des jeunes et des femmes les plus déterminés qui ont toujours travaillés sur cette question de riposte contre les inondations seront recrutés et sur le plan national, c’est 2 mille jeunes qui seront recrutés », informe Djibril Badiane directeur des programme de IBP Sénégal.
