Par Younoussa BALDE

 

La 9e édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique s’est ouverte hier au Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Sous le thème « L’Afrique des potentiels et solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle »

 

.La rencontre réunit des experts et des acteurs clés pour explorer des solutions innovantes et promouvoir la stabilité du continent. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la République du Sénégal. Parlant de l’instabilité institutionnelle, le Président Macky Sall a tapé sur la table, dénonçant avec la dernière énergie la recrudescence des coups d’Etat en Afrique.

 

« Nous ne pas ce qui se passe. Vous les militaires, il faut que vous parler avec vos amis. Nous ne pouvons pas se réveiller chaque matin avec un coup d’Etat » peste le Président Sall. Il martèle sans ambages, « l’Afrique a besoin de pause pour travailler pour son développement ».

 

Le Président du Sénégal est d’avis que les armes doivent se taire. « En plus de leur cout humain et matériel, les conflits armés plombent nos efforts sur la voie du développement économique et social. Il est temps de faire taire les armes et privilégier le dialogue pour le règlement de nos différends » dit-il. Par ailleurs, il soutient que c’est par le dialogue que l’on surmonte les clivages partisans pour bâtir des coalitions nécessaires à la stabilité des institutions nationales.

 

« Il me semble tout aussi important de veiller à concilier l’exercice des libertés individuelles et collectives d’une part, et les impératifs d’ordre public d’autre part. La liberté sans responsabilité devient une menace pour la société » a-t-il ajouté.

 

…Prône la tenue d’un sommet entre l’UA, les chefs des armées africaines et les chefs d’Etats

 

Visiblement très déçu par la recrudescence des coups d’Etat en Afrique, le Président Macky Sall appelle à la tenue d’un sommet entre l’Union africaine, les chefs des armées africaines et les chefs d’Etat africains pour tenter de trouver une ou des solutions efficientes contre les coups en Afrique.

 

« Ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Autrement, nous allons retourner aux années des indépendances.  Ce n’est pas acceptable. Il est donc temps de faire taire les armes et de privilégier le dialogue »

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